28 mars 2025 au 21 septembre 2025

 

Exposition intitulée « Guerre en Jeux. La vision de la guerre dans l'univers ludique ». Commissariat : Christiane CAZÉ.

 

 

Prêt de quatre tirages modernes (~13x18cm dans cadres 31.8 x 41.6 cm).

 

Léon GIMPEL - L’AVIATEUR «PÉPÉTE» VIENT D’ABATTRE UN «TAUBE» À COUPS DE MITRAILLEUSE, Paris, 19 septembre 1915. Autochrome, 9x12 cm. frSFP_0806im_A_0250

Léon GIMPEL - «L’ARMÉE DE LA RUE GRENETA», REMISE D’UNE DÉCORATION SUR LE FRONT DES TROUPES ! Paris, 22 août 1915. Autochrome, 9x12 cm. frSFP_0806im_A_0251

 

Léon GIMPEL - LES TROUPES PRENNENT UN REPOS BIEN GAGNÉ TOUT EN SAVOURANT LES SUCRES D'ORGE DISTRIBUÉS PAR L'OPÉRATEUR, Paris, 5 septembre 1915. Autochrome, 9x12 cm. frSFP_0806im_A_0259

 

Léon GIMPEL - LE SERVICE DE SANTÉ, Paris, 29 Août 1915. Plaque de verre au gélatino-bromure d’argent, 9x12 cm. frSFP_0806im_PP_1577

 

 

Présentation :

 

Pourquoi les jeux de guerre sont-ils aussi populaires ? Beaucoup de joueurs et joueuses, confrontés ou non aux horreurs de la guerre, y trouvent un divertissement ; pourtant, jouer à la guerre n’est pas anodin. À chaque nouvelle tragédie, le débat est relancé : quel est l’impact des jeux de guerre sur nos mentalités ? Il est trop simple de réduire ces jeux à une incitation à l’agressivité ou à la reproduction de comportements violents.

Pourquoi joue-t-on à la guerre ? Des soldats de plomb aux jeux vidéo se tisse une longue histoire de la relation intime entre le jeu et le champ de bataille. Si les formes de jeux diffèrent selon les époques et les cultures, leurs logiques restent étonnamment similaires. Ils s’immiscent dans tous les foyers, diffusant une représentation de la guerre souvent bien éloignée de la réalité.

Dans des sociétés qui rejettent moralement la violence, le jeu de guerre porte en lui toute l’ambiguïté de se divertir avec le conflit ou la compétition.

Cette exposition vous propose d’explorer la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes.