La Société française de photographie conserve des fonds abyssaux rassemblés par le biais de dons depuis 1854, date de sa fondation.
Le curieux qui s’aventure dans la collection est vite surpris par ses inventaires : les fonds sont classés par auteur, c’est à dire par nom de photographe, depuis l’origine. Ce classement diffère de ceux pratiqués partout ailleurs à la même époque, en particulier au sein des institutions ou c’est le sujet représenté dans l’image qui retient l’attention et détermine son classement.
Ce sont donc les noms des photographes qui ordonnancent les collections de la SFP. Et les étiquettes des boites accumulées en réserve en portent la trace. Dans cette forêt de Bayard, Regnault, Le Gray, Aguado, Gimpel et Demachy, une boite légèrement en retrait a récemment été retrouvée.
La boite « Beautés » dormait sur l’étagère 5 de la travée 12, épi 3. Elle renfermait des images de femmes inconnues, singulières, troublantes, nues. Ces images de femmes oubliées furent rassemblées, au fil des années, par les membres et acteurs, essentiellement masculin, de la Société savante reconnue d’utilité publique en 1891.
Le curieux qui s’aventure dans la collection est vite surpris par ses inventaires : les fonds sont classés par auteur, c’est à dire par nom de photographe, depuis l’origine. Ce classement diffère de ceux pratiqués partout ailleurs à la même époque, en particulier au sein des institutions ou c’est le sujet représenté dans l’image qui retient l’attention et détermine son classement.
Ce sont donc les noms des photographes qui ordonnancent les collections de la SFP. Et les étiquettes des boites accumulées en réserve en portent la trace. Dans cette forêt de Bayard, Regnault, Le Gray, Aguado, Gimpel et Demachy, une boite légèrement en retrait a récemment été retrouvée.
La boite « Beautés » dormait sur l’étagère 5 de la travée 12, épi 3. Elle renfermait des images de femmes inconnues, singulières, troublantes, nues. Ces images de femmes oubliées furent rassemblées, au fil des années, par les membres et acteurs, essentiellement masculin, de la Société savante reconnue d’utilité publique en 1891.
The French Society of Photography holds an abyss of work that has been collected from donations since 1854, the date of its inauguration.
Those who are curious enough to venture into their collection are immediately surprised by what is in its inventory. The collection is sorted by author, dating back to 1854, listing all the photographers’ names. This classification differs from methods used elsewhere at the time, particularly in institutions where the subject of the image would determine how it was sorted.
The labels on each one of the boxes stashed away in the Society’s collection bear the traces of the names of the following photographers in the FSP collection: Bayard, Regnault, Le Gray, Aguado, Gimpel and Demachy.
In this treasure chest one of the boxes that was slightly hidden away has recently been found. The box ‘Beauties’ was discovered on shelf 5, in the 12th bay, section 3. It contained strange and disturbing pictures of unknown women. These images of forgotten women were gathered over the years by mostly male members and actors belonging to the Society. They recognized the images being of public interest in 1891.
Those who are curious enough to venture into their collection are immediately surprised by what is in its inventory. The collection is sorted by author, dating back to 1854, listing all the photographers’ names. This classification differs from methods used elsewhere at the time, particularly in institutions where the subject of the image would determine how it was sorted.
The labels on each one of the boxes stashed away in the Society’s collection bear the traces of the names of the following photographers in the FSP collection: Bayard, Regnault, Le Gray, Aguado, Gimpel and Demachy.
In this treasure chest one of the boxes that was slightly hidden away has recently been found. The box ‘Beauties’ was discovered on shelf 5, in the 12th bay, section 3. It contained strange and disturbing pictures of unknown women. These images of forgotten women were gathered over the years by mostly male members and actors belonging to the Society. They recognized the images being of public interest in 1891.
Luce Lebart
Où se procurer "Beautés d’archive" ?
En vente à Paris à la librairie du Jeu de Paume, à la librairie du BAL.
Where to buy the "Beautés d’archive" ?
On sale in Paris in the bookshops of the Jeu de Paume, le BAL.