Bibliothèque nationale de France (BnF) François-Mitterrand - Paris, France.
Les cotes et légendes des originaux prêtés sont les suivants :
- Pierre COLLOMBERT - Prise de parole à l’entrée d’une usine occupée d'Hispano-Suiza, Bois-Colombe (Hors champ), 1968. Tirage argentique d’époque, 20 x 30 cm. Expo 192
- Éric DARLOY - Vue en plongée sur un groupe de manifestants avec drapeau, Section "manifestations étudiants-ouvriers" (Hors champ), mai-juin 1968. Tirage argentique d’époque, 17 x 11 cm. Expo 187
- Serge HAMBOURG - Cartouches de gaz lacrymogènes, mai-juin 1968. Section "Après la bagarre" (Hors champ). Tirage argentique d’époque, 30 x 40 cm. Expo 176
- Janine NIÉPCE - Manifestants de la C.G.T. sur la Colonne de Juillet, place de la Bastille. (Couleurs). Paris, 29 mai 1968. Tirage argentique d’époque, 19,7 x 30,2 cm. Expo 131
- Jean POTTIER - Barricade et C.R.S., Section "manifestations étudiants-ouvriers" (Hors champ). Tirage argentique d’époque, 18 x 13 cm. Expo 162
- Jacques WINDENBERGER - Caroline de Bendern (Marianne), 13 mai 1968. Tirage argentique d’époque, 30,4 x 19,7 cm. Expo 82
- Jacques WINDENBERGER - Pose d’affiches aux usines [Citroën] (Hors champ), mai-juin 1968. Tirage argentique d’époque, 20 x 30 cm. Expo 189
- Marc Riboud - Vue d'une barricade en plongée, de nuit. Section "Bagarres de nuit" dans expo 30x40 (Barricades). Tirage argentique
- Guy Le Querrec - Section "Après la bagarre" (Hors champ). Tirage argentique
- Guy Le Querrec - Section "Charléty" (Hors champ). Tirage argentique
- Michel Cabaud - "on brûle les journaux de France-Soir boulevard de Sébastopol (section "ap 68" ?) (Hors champ). Tirage argentique
- Edouard Boubat - (Hors champ). Tirage argentique
- Angel Pablos de Munoz - Section "Flins" (Hors champ). Tirage argentique
- Pierre Lambert - Section "Gaullistes" (Hors champ). Tirage argentique
- Jacques Windenberger - Section "Gaullistes" (Hors champ). Tirage argentique
- Patrick Rouillard - Section "Gaullistes" (Hors champ). Tirage argentique
- Jean-François Ferrre - Section "manifestations étudiants-ouvriers" (Hors champ). Tirage argentique
- Guy Kopelovitch - (Hors champ). Tirage argentique
- Guy Kopelovitch - (Hors champ). Tirage argentique
- Guy Kopelovitch - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean Pottier - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean Pottier - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean Pottier - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean Pottier - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean-Philippe Charbonnier - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean-Philippe Charbonnier - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean-Philippe Charbonnier - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean-Philippe Charbonnier - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean-Pierre Bouteloup - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean-Pierre Bouteloup - (Hors champ). Tirage argentique
- Jean-Pierre Bouteloup - (Hors champ). Tirage argentique
- Serge Hambourg - (Hors champ). Tirage argentique
- Serge Hambourg - (Hors champ). Tirage argentique
- Serge Hambourg - (Hors champ). Tirage argentique
- Henri Cartier-Bresson - (Hors champ). Tirage argentique
- Henri Cartier-Bresson - (Hors champ). Tirage argentique
- Henri Cartier-Bresson - (Hors champ). Tirage argentique
- Henri Cartier-Bresson - (Hors champ). Tirage argentique

"50 ans après les faits et leur premier traitement médiatique, l’exposition aborde Mai 68 sous l’angle de ses représentations par le photojournalisme et de la mémoire visuelle commune qui en découle. Perçu comme un moment historique dès son avènement, le printemps 1968 a fait l’objet d’une importante couverture en images, tant par des photographes professionnels travaillant pour la presse que par des amateurs, acteurs et/ou témoins des faits. Pourtant, au regard de la masse et de la variété des photographies prises – et en partie diffusées à l’époque – notre mémoire en images de Mai 68 semble aujourd’hui aussi réduite que réductrice : uniformément noires, blanches et rouges, ces représentations ont, en outre, principalement trait à la dimension parisienne et estudiantine des événements. Sur cette toile de fond – figurée par la fresque d’entrée de l’exposition – se détachent quelques photographies iconiques, perçues comme des symboles résumant à eux seuls cet épisode historique pourtant complexe. Ces images familières de Mai 68 ne se sont pourtant pas imposées d’elles-mêmes, telles des évidences. Elles résultent au contraire de la construction progressive d’une vision et d’un récit élaborés par les milieux du photojournalisme, de l’édition et de la culture, au fil des anniversaires décennaux de Mai 68. Ce sont ces mécanismes d’élaboration d’une mémoire visuelle dominante de Mai 68 que l’exposition interroge, au travers de cinq modules retraçant l’histoire de ces représentations."
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