ViteVu

L’Assemblée est présidée par M. Michel Poivert, président du Conseil d’administration. Le secrétariat de séance est assuré par Mlle Julie Jones, secrétaire générale. Sur proposition de M. Le Président, l’Assemblée désigne deux assesseurs : Mlle Carole Troufléau et Mlle Marie Gautier. L’Assemblée étant régulièrement constitutée, M. le Président ouvre la séance à 18h20.

1. Examen et approbation des comptes de l’exercice allant du 1er janvier au 31 décembre 2007.

La présentation des comptes est faite par M. Renan Astier. L’année 2007 présente un déficit de 13 119 €. Le coût de fonctionnement structurel est constant, en revanche, une mauvaise année d’agence, couplée à une baisse des subventions explique ce déficit.

Le produit des droits d’exposition est en retrait de presque 13 000 €, avec une diminution des droits de 11 000 €. Cette mauvaise année d’agence impacte donc directement sur le déficit. La fin des contrats aidés sur les postes de salariés est la seconde raison du déficit, avec un manque de 15 000 €, alors que la masse salariale est restée stable. Les frais généraux passent de 48 000 à 54 000 €. Ceci s’explique par la comptabilisation de 3 numéros d’Études photographiques en 2007, alors qu’un seul numéro était comptabilisé en 2006. La revue n’a pas coûté plus cher, si l’on adopte un point de vue extra-comptable, il s’agit d’un choix de transférer la dépense de 2006 sur 2007. On peut parler d’une vraie-fausse augmentation des frais généraux. La SFP a bénéficié d’une reprise des produits financiers à la faveur de nouveaux placements et de la purge des rachats d’obligation. Ce produit est en 2007 de 18 000 €, ce qui est supérieur à notre prévisionnel (nous tablons en général sur 10 à 15 000 €.) L’encours-client (soit les factures non réglées) est de 21 000 € (22000 € en 2006), il faudra un jour ou l’autre constater comptablement s’il y a perte ou non et de combien. Il y va donc d’une perte en puissance d’environ 20 000 €, ce qui pour le coup serait très inquiétant.

M. Le Président conclue sur un fonctionnement général correct de l’association et insiste sur le problème de la fin des emplois aidés ainsi que celui de l’encours-client qui reste le point noir de la comptabilité.

L’Assemblée générale décide à l’unanimité d’approuver les comptes de l’exercice 2007.

2. Examen et approbation du budget prévisionnel de l’exercice 2008

M. Le président présente les dépenses entamées et à venir en 2008. Le budget prévisionnel est évalué à 89250 euros (charges et produits), tablant sur un retrait par rapport à 2007. Ce ralentissement d’activité s’explique par la baisse des charges salariales suite à la démission de M. Thierry Gervais qui travaillera désormais sur le mode de notes d’honoraires et avec la modification du contrat de Mme Carole Troufléau. Un seul numéro d’Etudes Photographiques étant prévu pour 2008, les coûts associés à la revue ont été divisés de moitié. Le budget tient compte de la suppression des subventions du CNASEA et de l’absence de réponse d’une éventuelle reconduction d’une subvention de la Mairie de Paris. La Banque Neuflize-Vie n’a pas renouvelé sa subvention pour la revue, ayant financé le catalogue et une partie de l’exposition Léon Gimpel au Musée d’Orsay. Le budget table sur une bonne année d’agence, plusieurs demandes de prêts ayant déjà été engagées.

L’Assemblée générale décide à l’unanimité d’approuver le budget prévisionnel de l’exercice 2008.

3. Approbation du rapport moral.

M. le Président donne la parole à Melle Julie Jones, Secrétaire générale, pour présenter le rapport moral.

L’année 2007 a été riche en activité, tant sur le plan du rayonnement de nos collections que sur le plan de l’activité scientifique ainsi que sur celui de notre action en faveur de la création contemporaine. Mais tout d’abord, il est à noter un changement dans l’équipe de l’association puisque Paul-Louis Roubert a quitté le poste d’intendant administratif et commercial après son élection à l’Université Paris 8 – ce qui nous a permis de le coopter au sein du Conseil d’administration et de proposer sa candidature lors de cette assemblée générale. C’est aussi l’occasion pour nous tous de remercier Paul-Louis du rôle qu’il a joué en tant que salarié dans notre association durant près de sept années pendant lesquelles il a trouvé l’énergie de rédiger une thèse importante et de nombreux articles qui ont contribué conjointement au bon fonctionnement de l’association et à la renommée intellectuelle de toute équipe. Son poste a été remplacé par Mlle Garance Chabert, dont nous connaissions les travaux scientifiques et les compétences en matière administrative. Nous sommes donc très heureux de l’avoir accueillie cette année 2007 et son efficacité est déjà mille fois prouvée.

Dans l’ordre de priorités des informations et décisions touchant à la vie de la SFP, notons que le 2 juillet 2007, la SFP s'est entretenue avec la Direction générale de la Bnf afin de faire le point sur notre situation. Reçu par Mme Agnès Saal, en présence de Mme Sylvie Aubenas, directrice du Département des estampes et de la photographie et de la Responsable du Service juridique de la Bnf, il nous a été notifié que notre bail à titre gracieux a été prolongé, la Bnf a obtenu de l'administration cet hébergement tout à fait exceptionnel dans le contexte actuel, la SFP tient donc à remercier la Bnf de cet effort en notre faveur. Par ailleurs, Mme Agnès Saal a rappelé l'engagement de la Bnf à accueillir la SFP dans les locaux réaménagés du quadrilataire Richelieu. Cette assurance, même si le calendrier reste encore imprécis, est un motif de satisfaction pour la SFP avant tout préoccupée par la préservation de ses collections et son ouverture au public.

Dirigé par Michel Poivert et André Gunthert, l’Art de la Photographie, des origines à nos jours, a été publié aux éditions Citadelles & Mazenod dans la célèbre collection "L’Art et les grandes civilisations", cet ouvrage a bénéficié de la collaboration d’auteurs proches de la SFP et a été l’occasion de publier plus d’une centaine de photographies de la collection.

L'exposition intitulée "L'événement, les images comme acteurs de l'histoire" organisée par Michel Poivert et Régis Durand au Jeu de Paume (site Concorde), a été l’occasion d’un prêt sous forme de fichier électronique pour projection de cinquante reproductions de plaques de Léon Gimpel. Notons par ailleurs que cette exposition a été mise en œuvre avec une équipe de commissaires proches de la Société Française de Photographie tels que Thierry Gervais et Clément Chéroux.

Aux côtés de cette exposition, de nombreux prêts ont été octroyés : 14 reproductions d’autochromes tirés en Duratrans (faits par Ronan Guinée du Musée Albert Kahn) et 3 agendas Lumière (1907-1909-1924) aux Champs Libres de Rennes pour une exposition sur les Photographies autochromes de Bretagne ; 14 épreuves originales et 3 tirages modernes à l’Akademie der Künst de Berlin pour l’exposition Orte der Kunst, 1 reproduction d’une épreuve de Civiale au Forum de l’histoire suisse pour une exposition sur la photographie suisse et les Alpes, 2 reproductions d’épreuves sur papier, tirés en grand format à l’Orangerie du Musée de l’Ile de France du Parc de Sceaux pour une exposition sur les arbres dans la photographie, 1 reproduction de plaque de projection projetée au Musée Galliera pour l’exposition Les Années Folles, 1 épreuve originale et 1 tirage moderne au Musée d’art Léon Dierx de La Réunion pour l’exposition Odilon Redon, et 1 épreuve originale et 1 tirage moderne au Musée des Beaux-Arts de Chartres pour une exposition sur la ville. Enfin, dix reproductions d’autochromes de Gimpel ont été tirés en Duratrans (faits par Ronan Guinée du Musée Albert Kahn) pour l’exposition Paris en couleurs, 1907-2007 à l’Hotel de Ville de Paris.

Certaines de ces reproductions ont été publiées dans les catalogues et brochures des expositions, parmi eux citons celui du Jeu de Paume pour l’exposition L’Evenement, le catalogue de Paris en couleurs à l’Hôtel de Ville et celui de l’exposition au Musée des Beaux-arts de Chartres.

Par ailleurs, la convention avec l’Université Rennes 2 a été reconduite pour 2008, depuis plusieurs années elle est l’occasion d’expositions d’épreuves modernes au sein de cette université.

Dominique de Font-Réaulx, Thierry Gervais et Carole Troufléau ont consacré une grande partie de l’année à la préparation de l’exposition Léon Gimpel au Musée d’Orsay : choix des images, reconditionnement, restauration et rédaction du catalogue. La restauratrice Elodie Texier a mené un chantier de restauration et de montage de 180 plaques du photographe pour l’exposition. Ce chantier a été l’occasion d’améliorer notre connaissance du fonds et d’isoler un certain nombre de cas difficiles qui feront l’objet d’un traitement postérieur.

D’importants travaux de restauration sur douze autochromes de Léon Gimpel ont été réalisés par Maud Blanc, élève restaurateur en 4ème année de l’Institut National du Patrimoine achevant pour l’obtention de son diplôme de « Restaurateur du patrimoine » un mémoire de fin d’étude sur les autochromes sur film souple.

Le siège de l’association a continué d’accueillir différents séminaires, cours et visites et a reçu ainsi, par exemple, les étudiants de l’Institut national du patrimoine, de l’université de Versailles Saint Quentin, de la Ryerson University à Toronto, de Sotheby’s, etc. Des analyses de photographies ont été réalisées par Dusan Stulik et Art Kaplan du Getty Conservation Institute, en collaboration avec l’Atelier de Restauration et de Conservation des Photographies de la ville de Paris et les élèves restaurateurs de l’Institut National du Patrimoine.

En mai, Carole Troufléau a donné une conférence lors du séminaire de la Société italienne pour les études sur la photographie (SISF), (Reggio Emilia, Italie)

La bibliothèque s’est enrichie d’environ deux-cents ouvrages et de mémoires universitaires ainsi que d’une quarantaine de revues.

La SFP continue de recevoir chaque premier mercredi du mois à la Maison Européenne de la photographie des responsables de collections, des chercheurs débutants ou confirmés ainsi que des photographes contemporains, venus présenter leurs œuvres et leurs travaux en cours, parmis lesquels, pour l’année 2007 : Philippe Durand, André Gunthert, Larisa Dransky, Xavier Martel, Perin Emel Yavuz, Christine Barthes et Carole Troufléau. C’est l’occasion pour nous de remercier l’accueil que nous réserve la MEP et toute son équipe.

La programmation de La Vitrine a accueilli quatre artistes cette année 2007 selon le principe d'une production d'œuvre en partenariat avec le Laboratoire Janvier et l'atelier l'mage Collée, grâce aux efforts de Carole Troufléau qui a réussi à établir ce partenariat. Citons ainsi les expositions de : Philipe Durand, Jeff Guess, Florian Ebner et Manuel Reinartz, Christophe Bourguedieu et Pascal Hauserr. Ce travail de production et d'exposition, à une échelle certes modeste, marque néanmoins l'attachement de la SFP à la création contemporaine.

La vie du blog de la SFP ViteVu a désormais pris un rythme de croisière. Conçu par André Gunthert, le blog a peu à peu pris sa place dans la vie de notre institution, il permet non seulement de communiquer auprès de nos adhérents mais aussi de publier les entretiens relatifs à l'activité de la Vitrine et remplace ainsi, c'était l'objectif, l'ancien Bulletin. En outre, la souplesse de cet outil offre à chacun l'occasion de publier des critiques d'exposition et nous saluerons notamment les contributions de jeunes adhérents résidents à l'Étranger qui nous offre des points de vue sur l'activité culturelle de capitale comme Madrid ou New York. Avec une moyenne de 1000 connexions par jour, ce blog a trouvé son lectorat.


La SFP comptait 268 membres en 2007, ce qui marque une baisse par rapport a 2006 (351), date à laquelle Gaëlle Morel avait effectué un travail de relance important. Ce qui montre bien qu’un effort permanent doit être fait pour motiver les adhérents et peut être mieux communiquer sur nos actions.

Une aide substantielle de la Mairie de Paris d’un montant de 10 000 euros, a permis, a la SFP d’équilibrer de façon sereine son budget. Nous remercions très chaleureusement la Ville pour ce signe d’encouragement important qui nous invite à poursuivre nos activités. 

Mentionnons la poursuite du partenariat avec « Compagnie 12 » qui commercialise une partie de nos images par internet. Pour l’année 2007, le produit d’exploitation s’élevait à 2287 euros.

Un contact a été établi avec l’éditeur d’image Yellow Corner qui vise à commercialiser des tirages modernes de la collection auprès de grands diffuseurs (comme la FNAC en France) ; début 2008 quelques autochromes ont été choisis, nous verrons à l’avenir si cette opération peut générer quelques subsides.

Concernant la revue, trois numéros d’Etudes Photographiques ont été publiés en 2007. Ce chiffre important s’explique par le rattrapage en début d’année d’un numéro préparé en 2006.

En 2007, la revue comptait quelque 530 abonnés, ce qui montre la bonne tenue de la publication  en période de baisse générale des abonnements aux revues scientifiques. Les ventes au numéro en librairie restent stables.

La revue a bénéficié de subventions versées par le CNRS, le Centre national du livre et d’une aide conséquente de la banque de Neuflize pour laquelle nous remercions vivement M. Jean Louis Milin.

Études Photographiques a fêté ses dix ans et est passé entièrement en quadrichromie avec le numéro 20, publié à l’occasion d’un colloque international consacré à l'histoire de l'illustration photographique dans son rapport à la presse et à l'édition, organisé par André Gunthert et Thierry Gervais à l’EHESS en 2006.

Une journée d’études intitulée « Photographie et institution(s) : échanges transatlantiques entre Paris et New York (XIXe-XXe siècles) » s’est tenue au mois de mars 2007 à l’Université Paris Diderot-Paris 7. Organisée par François Brunet, Gaëlle Morel et Nathalie Boulouch avec le soutien des équipes d’accueil Laboratoire de recherches sur les études anglophones (Paris Diderot) et Histoire et Critique des arts (Université Rennes 2-Haute Bretagne), cette journée a permis d’entendre des interventions de nombreux historiens tels que Kristen Gresh, Samuel Kirszenbaum, Gaëlle Morel, Laetitia Barrère, Larisa Dransky, Nathalie Boulouch, Katia Schneller et Marie Gautier. Les actes de la journée d’études ont été publiés en décembre 2007 dans le numéro 21 d’Etudes Photographiques.

Une réunion-débat intitulée « Le droit aux images et la publication scientifique » a été organisée en juin 2007 à l’INHA en partenariat avec Etudes Photographiques, Histoire de l’art, Perspective, et La Revue de l’art. André Gunthert et Olivier Bonfait (Perspective, INHA) ont modéré les communications de nombreux intervenants parmi lesquels Hilary Ballon (Columbia University, New York); Barthélémy Jobert (Université de Paris IV-Sorbonne); Vincent Varet (HMV avocats, Paris); Mariët Westermann (Institute of fine Arts, New York) et Kelley Wilder (Max Planck Institut, Berlin).


Il ne me reste plus qu’à remercier les deux salariés de la Société, Carole Troufléau et Garance Chabert, ainsi que les stagiaires et bénévoles Julie Redon, Carole Brochart, Cyril Giraudet, Cécile Riottot, Sarah Bertrand et Alice Dixon.


Demandant la parole pour ajouter quelques mots au rapport moral, le Président tient à saluer très chaleureusement le travail accompli par notre collègue et ami André Gunthert qui n’a pas souhaité renouveler son mandat d’administrateur cette année. M. le Président tient à rappeler que l’association fonctionne aujourd’hui sur les statuts révisés par M. Gunthert alors qu’il était secrétaire général de l’association. Mais cette contribution d’importance ne doit pas nous faire oublier que M. Gunthert a fondé, il y a plus de dix ans maintenant, la revue Études photographiques qui a été et est encore aujourd’hui l’emblème de l’activité scientifique de la Société française de photographie. Au nom de tous, le Président tient à saluer l’œuvre accomplie et espère que M. Gunthert restera un membre actif de notre association. Par ailleurs, le départ début 2008 de M. Thierry Gervais, salarié de l’association depuis plusieurs années (tout comme M. Roubert), marque une étape dans la vie de l’association. M. le Président tient à le remercier de ces années de travail et du rôle qu’il a joué dans le rayonnement scientifique de l’association, en espérant que son engagement pour la revue Études photographiques le conduira à rester un acteur central de la Société française de photographie. Pour terminer, M. le Président explique que l’année 2008 sera une année de transition et de renouvellement des cadres de l’association et espère vivement qu’il s’en dégagera un nouvelle dynamique.

L’Assemblée générale décide à l’unanimité d’approuver le rapport moral.

4. Renouvellement des mandats de Mmes Anne Cartier-Bresson, Dominique de Font-Réaulx, MM. Sam Stourdzé, Michel Poivert, Bernard Perrine, Jean-Louis Milin, membres sortants du Conseil d’administration, rééligibles ; ratification de l’élection par le Conseil d’administration de M. Paul-Louis Roubert, nouveau membre.


Après dépouillement des votes, M. le Président donne la lecture des résultats : Nombre de bulletins : 79. Nuls : 21. Nombre de votes exprimés : 58

Mme Anne Cartier-Bresson : 58

Mme Dominique de Font-Réault : 58

M. Sam Stourdzé : 56

M. Michel Poivert : 58

M. Bernard Perrine : 58

M. Jean-Louis Milin : 57

M. Paul-Louis Roubert : 58

Mmes Anne Cartier-Bresson , Dominique de Font-Réaulx, MM. Sam Stourdzé, Michel Poivert, Bernard Perrine, Jean-Louis Milin sont réélus et M. Paul-Louis Roubert est élu pour trois ans à la majorité absolue.

5. Questions diverses

M. le Président annonce l’ouverture prochaine du nouveau site internet de l’Association, projet mené par M. Paul-Louis Roubert.

M. André Gunthert souligne que la baisse de rendement financier de l’Association est le symptôme d’un état général de crise de la photographie en France et de l’immobilisme de ce paysage depuis une dizaine d’années, état dû aux verrouillages institutionnels et muséographiques. De plus, M. André Gunthert constate le manque d’exploitation des collections par les chercheurs et insiste sur la nécessité de susciter ce désir. M. Michel Poivert explique notamment ce manque par un effet générationnel et la difficulté d’exploitation des supports verre.

Mme Anne Cartier-Bresson souligne que la SFP est cependant désormais devenue une institution incontournable pour les étudiants et les chercheurs.

Un membre de l’assistance pose la question de la numérisation des collections de la SFP. M. le Président insiste sur la nécessité de trouver une véritable architecture financière pour mener à bien ce projet.

Plus rien n’étant à l’ordre du jour et plus personne ne prenant la parole, le procès-verbal est clôt à 19h30.