mercredi 2 mai 2012

Philippe Bazin, invité au Séminaire photographique le jeudi 10 mai


Philippe Bazin. Les Antichambres. Centre fermé, aéroport de Varsovie.
Ensemble de 12 photographies 30x30 cm (détail), 2008.TDR

Pour notre dernière édition du cycle à la Maison du geste et de l'Image, nous recevons Philippe Bazin.

Rendez-vous le Jeudi 10 mai à 18h00

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vendredi 27 avril 2012

Olivier Cablat, invité de la Vitrine

La Société française de photographie vous invite au vernissage de l'exposition d'Olivier Cablat dans La Vitrine de la SFP.

Venez nous retrouver le vendredi 4 mai 2012 à 18h !

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Olivier Cablat, "Fig 99 : Typologie progressive du sourire", série Etude typologique des effets de causalité observés sur des individus exposés à des épreuves physiques à caractère pomologique, 2002-2006. TDR

Des vignettes, représentant des portraits de footballeurs sont neutralisées de leur fonction première par l’effacement des informations typographiques dont elles étaient porteuses.

 Les 27 planches juxtaposées deviennent une version d'un nouveau type d'album d'autocollant "Panini", sorte de version contemporaine et personnelle des études de type humain, qui se veut être à la fois une relecture de l'histoire de la Photographie et de l'Ethnologie. (O. Cablat)

Informations

mercredi 7 mars 2012

Edith Roux au Séminaire photographique

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Illustration : Les Dépossédés, 2011 ©Edith Roux TDR

Le Séminaire photographique organisé par la SFP, la MGI et l'Université Panthéon-Sorbonne accueille ce jeudi 8 mars Edith Roux .

Rendez-vous à la Maison du Geste et de l'Image à 18h00.

La séance se déroule sous forme d'entretien et sera filmée par le Magazine du Jeu de Paume.

Entrée gratuite, réservation conseillée : 01 42 36 33 52

Organisation et modération des entretiens : Michel Poivert, Julie Jones, Francis Jolly

samedi 4 février 2012

Géraldine Lay au Séminaire photographique

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Illustration : Géraldine Lay. Turku, 2008. Série Les failles ordinaires. TDR

Le Séminaire photographique organisé par la SFP, la MGI et l'Université Panthéon-Sorbonne accueille ce jeudi 9 février Géraldine Lay.

Rendez-vous à la Maison du Geste et de l'Image à 18h00.
La séance se déroule sous forme d'entretien et sera filmée par le Magazine du Jeu de Paume.

« Entre 2005 et 2010, je me suis régulièrement rendue dans les pays du nord de l’Europe : Finlande, Suède, Norvège, Ecosse, Danemark, ainsi qu’à Paris et Beauvais. J’avais l’impression d’être à la fois dans un univers familier mais aussi d’être plongée dans un monde étrangement extra-ordinaire.
Cette série est un mélange de portraits, d’objets trouvés et de paysages. Je photographie les passants comme s’ils étaient les acteurs d’une scène, les lieux comme s’ils étaient des décors de cinéma. Rien ne relie les villes que j’ai parcourues, seul mon imaginaire construit entre elles, un récit improbable, une autre fiction. Les passants semblent jouer une pièce indéterminée, comme si chacun se mettait à vivre un songe fugitif. Ces visages croisés s’effacent derrière le rôle que mon regard leur assigne : la rue devient le lieu d’une comédie. Je photographie au hasard des rencontres, sans préméditation, sans mise en scène. Et même si je me raconte des histoires en regardant ce qui se déroule devant moi, le présent suspendu de l’image fige le secret de leur apparition. Ces rencontres entre un état du monde fragmentaire et les glissements (de sens) du souvenir ou de l’imaginaire, produisent cette impression de mise en scène. Et si inventer, signifie en archéologie l’acte par lequel les vestiges viennent au jour, j’ai parfois l’impression de sonder le réel pour trouver l’extra-ordinaire.
Jacques Damez a écrit à propos d’une photographie réalisée à Turku en Finlande : « La fascination des associations, des rencontres qui font glisser le réel vers l’irréel, travaillent la matière de ces failles ordinaires. Ainsi un enfant assis devant un drapé rouge dans son cadre doré nous regarde en face, le seul écran qui nous sépare de lui est celui des flocons de neige, son rêve est de devenir marin, lui qui tient fermement un petit bateau de bois dans sa main droite, et pourtant il est à jamais amarré au cadre de la peinture qui l’enferme. » Géraldine Lay, Les Failles ordinaires

Présentation et programme du séminaire : http://www.mgi-paris.org/pdf/seminaire_photographique.pdf

samedi 14 janvier 2012

Entretien de Christophe Bourguedieu avec Michel Poivert le Mardi 17 janvier



Dans le cadre du Cycle de conférences "Cas d'Espèces. De la figure animale dans les pratiques contemporaines"

Organisé au Musée de la Chasse et de la Nature (auditorium)
62 rue des archives. 75003 Paris

à 18h30, Entrée libre

Illustration : C. Bourguedieu. Sans titre, série le Chien jaune, 2005.

mercredi 11 janvier 2012

Juliette Agnel au Séminaire photographique le 12 janvier



Pour la troisième séance de la saison, le séminaire photographique organisé par la SFP, la MGI et l'Université Panthéon-Sorbonne accueille Juliette Agnel.
Rendez-vous à la Maison du Geste et de l'Image à 18h00. La séance se déroule sous forme d'entretien et sera filmée par le Magazine du Jeu de Paume.

Illustration : Juliette Agnel, sans titre, série les éblouis. TDR

A suivre, une petite présentation de la série des éblouis, par la photographe :

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mercredi 12 octobre 2011

Procès Verbal de l'Assemblée générale 2011

L’An Deux Mille Onze Et le vendredi 30 septembre à 18h
Les membres de l’Association Société française de photographie se sont réunis en Assemblée générale ordinaire en salle des Commissions de la Bibliothèque nationale de France, 58 rue Richelieu, 75002 Paris, sur convocation que leur en a faite M. Paul-Louis Roubert, président du Conseil d’administration, afin de délibérer de l’ordre du jour suivant :

1. Examen et approbation des comptes de l'exercice allant du 1er janvier au 31 décembre 2010.
2. Examen et approbation du budget prévisionnel de l'exercice 2011.
3. Approbation du rapport moral.
4. Renouvellement des mandats de Mme Dominique de Font-Réaulx, Mme Anne Cartier-Bresson, M. Bernard Perrine, M. Jean-Louis Milin, M. Michel Poivert et M. Paul-Louis Roubert, membres sortants du Conseil d'administration, rééligibles; ratification de l'élection par le Conseil d'administration de Mme Éléonore Challine, Mme Christine Barthe, Mme Carole Troufléau-Sandrin et M. Marc Lenot, nouveaux membres.
5. Approbation de l'élection du Président de l'Association.
6. Point d'information sur la gestion des collections
7. Questions diverses

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vendredi 23 septembre 2011

Rona Yefman en Vitrine

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Rona Yefman. Clowns Line, 2001. Vitrine de la Société française de la photographie.TDR


A voir, au 71 rue de Richelieu, 75002, métro Bourse, 7 jours sur 7, 24h/24.

Pour son exposition de rentrée, La Vitrine de la SFP, en partenariat avec le Laboratoire Digital Janvier et l’atelier l’Image Collée, présente la première exposition parisienne de l’artiste Rona Yefman avec l’image intitulée Clowns Line (2001).

Rona Yefman propose une critique des conventions et des stéréotypes contemporains sous la forme d’une archive documentaire étroitement liée à un imaginaire personnel. Les personnages peuplant son univers incarnent tous à leur manière, et à différentes échelles, des résistances identitaires, sociales, et politiques. Leurs apparences et leur histoires apparemment subversives laissent transparaître, dans leur liberté, une humanité dérangeante.

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mercredi 25 mai 2011

Cycle d'entretiens SFP / HiCSA : Yo-Yo GONTHIER

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Yo-Yo Gonthier, Camion-bar & reflet. Série Le grand manège, Saint-Paul, La Réunion, 2002. DR

YO-YO GONTHIER invité par Marc Aufraise et Dagara Dakin

Dans le cadre du cycle de conférences SFP / Université Paris I Panthéon-Sorbonne (HiCSA)

le mercredi 1er juin, 18h (entrée libre, sans réservation)

à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris (Salle Vasari)

Yo-Yo Gonthier est né à Niamey, au Niger, en 1974 et grandit en Côte d’Ivoire et à l’île de la Réunion. Après l’obtention en 1997 d’une Maîtrise de Sciences et Techniques en Photographie à Paris 8, il commence un travail de photographe plasticien indépendant. Avec ses premiers travaux nocturnes, regroupés dans Les Lanternes sourdes (Éditions Trans photographic press, 2003), Yo-Yo Gonthier confronte notre regard au surgissement du merveilleux. Le soin particulier accordé au dosage entre temps de pose long, lumière ambiante et éclairage artificiel dirigé, confère à ses photographies une tension atemporelle digne du rêve où stabilité et mouvement, attirance et répulsion s’affrontent sans cesse. Cette dualité rend compte de la volonté chère au photographe de transmettre son goût de la contemplation active et du cheminement, tant intérieur que spatial, comme antidotes contre la vitesse et l’oubli, fréquents dans la civilisation occidentale. La mémoire des lieux et des édifices se pose alors comme témoin d’une histoire collective occultée ou en voie d’effacement dont rend compte l’exposition Outre-mer à l’espace Khiasma, aux Lilas, en juin 2008. Conscient de la nécessité de la transmission et de l’échange, Yo-Yo Gonthier a notamment enrichi son approche de la thématique de l’exploration dans le cadre du projet L’envol au collège St Exupéry à Rosny-Sous-Bois en 2009. Il a exposé lors de Kreyol Factory, des 6ème et 8e Rencontres de Bamako – Biennale africaine de la photographie, et vient de finir une résidence de création pour la première édition du Addis Foto Fest en Éthiopie. Il est actuellement en résidence à L’École Nationale des Arts du Cirque à Rosny-Sous-Bois. http://www.yoyogonthier.com/

samedi 7 mai 2011

RAPHAEL DALLAPORTA invité par Garance Chabert


























Raphaël Dallaporta, Ruine (Saison1), Kafir Qala, province de Balkh, Afghanistan.TDR


Dans le cadre du cycle de conférences SFP / Université Paris I Panthéon-Sorbonne (HiCSA)

le mercredi 11 mai, 18h (entrée libre, sans réservation)

à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris (Salle Vasari)

Animé d’une conviction documentaire, Raphaël Dallaporta développe depuis 2004 un travail photographique par séries centrées sur un motif, et sur des sujets comme le déminage, l’esclavage domestique, ou plus récemment les autopsies. En regard de ces séries, l’entretien portera sur les enjeux de son nouveau projet, Ruine, réalisé en Afghanistan en collaboration avec la mission archeologique du Nord de l'Afghanistan , et dont les premières photographies seront exposées aux Rencontres Internationales d’Arles l’été prochain.

lundi 11 avril 2011

Wizard en vitrine

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Pour sa nouvelle exposition La Vitrine de la SFP, en partenariat avec le Laboratoire Digital Janvier et l’atelier l’Image Collée, présente une photographie de Remy Amezcua intitulée Wizard (2001). Originaire de la ville de Mexico, Remy Amezcua est aujourd’hui basé à New York. Après avoir obtenu un Bachelor of Fine Arts à la New York University, il s’oriente vers la photographie commerciale tout en poursuivant des recherches artistiques multidisciplinaires. Son travail – constitué de photographies, poèmes, dessins et peintures – est habituellement exposé sous la forme d’une installation in progress, intitulée « A Group Show Of Selves ». Plusieurs versions de cette installation ont été exposées aux Etats-Unis (New York) et en Chine (Beijing). Il est représenté par la 1500 Gallery (New York).

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« Wizard » fait partie d’une série intitulée Evidence Collages, où l'on observe des objets-déchets mis, comme en vrac, dans un « ziplock » en plastique, de petit format (26x26cm). Devenus pièces à conviction, ils rappellent la peur sceptique de l’individu contemporain mais également sa relation aux objets de consommation, témoins voire signifiants mêmes de son existence. L’intérêt porté aux objets semble aussi inopérant que leur emplacement dans la composition : un faux hasard né d’un jeu rationnel d’organisation plastique et d’une intuition émotionnelle libre. Symboles de rêves, d’efforts, d’aspirations, de conquêtes, ces résidus de voyage voient leur valeur originelle réactivée et détournée par le mécanisme de prise de vue et le processus d’agrandissement de l’image. L’épave personnelle devient alors une fantastique « star » imagée et publique, visible aux yeux de tous.

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©Remy Amezcua, Wizard, In Italy, Electronic, 2001

A voir, au 71 rue de Richelieu, 75002, métro Bourse, 7 jours sur 7, 24h sur 24.







jeudi 7 avril 2011

Entretien SFP 13 avril - L'édition et la diffusion du livre de photographie aujourd'hui : Sebastian Hau invité par Marc Aufraise

A partir d'une sélection d'ouvrages proposée par Sebastian Hau, l'entretien sera l'occasion d'aborder quelques enjeux liés à l'édition et à la diffusion du livre de photographies. Seront présentés et discutés les ouvrages de Chris Killip, In Flagrante, (Secker and Warburg, London, 1988); Patrick Faigenbaum, Tulle, (Le Point du Jour, Cherbourg, 2007); Olivier Cablat, Galaxie, (White Press, Cologne, 2009); Cuny Janssen, My grandma was a turtle, (Snoeck, Cologne, 2010); Monica Haller, Riley and his story, (Onestar Press, Paris, 2010) et enfin, Michael Light, Bingham, (Radius Books, Santa Fe, 2010).

Sebastian Hau est né en 1976 à Krefeld, Allemagne. Durant ses études de littérature comparée et de philosophie à Bonn, il travaille pour Tropen, petite maison d'édition allemande, spécialisée notamment dans la traduction et la diffusion de littérature contemporaine. En 2000, il prend part à l'aventure des éditions Schaden ce qui le conduit en 2010 à devenir responsable du Bal Books, la librairie du Bal (Paris 18e). Il écrit pour FOAM et Photoeye Magazine.

Le mercredi 13 avril, 18h

à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris (Salle Vasari)

Entrée libre, sans réservation

mercredi 2 mars 2011

Entretien de Regina Virserius par Larisa Dryansky





Vous êtes cordialement invités au prochain entretien du cycle de conférences SFP, le :

mercredi 9 mars

à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris

Salle Vasari

de 18h à 20h (entrée libre, sans réservation)

Dans le cadre d'un entretien avec Larisa Dryansky, Regina Virserius présentera son premier catalogue en tant que monographie d’artiste. "Una cosa mentale" s’est construit tout au long des années 2008-2010 et a donné lieu à un ensemble de 54 images. La série est traitée en « double », chaque image ayant sa version sombre, noire, absorbante, et son écho blanc et lumineux, s’effaçant.




Extraits du catalogue :

« L'artiste a choisi délibérément de représenter non pas des pièces artisanales mais des productions exemplaires du design moderne et contemporain, c'est-à-dire d'un mode de fabrication du mobilier dans lequel l'étape de la conception est dissociée du travail de la main. Plus fondamentalement, Regina Virserius traite ses sujets avec un dépouillement qui cherche à rapprocher la photographie du disegno, cette face intellectuelle ou « mentale » de la peinture qui en fait la projection de l'esprit bien plus que la saisie d'un moment fugace »….


… « Avec leur rendu quasi pictural, les images de Regina Virserius sont on ne peut plus éloignées de l'art conceptuel de Kosuth. Néanmoins, elles partagent avec lui, et plus généralement avec une grande partie de l'art des années 1960, la volonté d'émanciper la représentation du réalisme sans pour autant retomber dans l'abstraction formelle. De la série Una Cosa Mentale, l'artiste dit qu'il s'agissait pour elle d'effectuer « la transcription d'une vision ». Transcrire n'est pas exactement enregistré. Si l'on a pu insister sur l'aspect chimique de la photographie, faisant de l'imprégnation de la lumière sur la surface photosensible l'équivalent d'un moulage, les œuvres de Regina Virserius incitent à reporter l'attention sur le dispositif optique du médium. Plutôt que le contact, ce qu'évoquent ces visions surgissant sur leurs écrans noirs ou blancs, est le procédé de projection par lequel l'image vient se former dans la camera obscura photographique. Cet aspect est également souligné par le dédoublement de la série en une face noire et une face blanche, lequel désigne indirectement l'inversion de l'image rétinienne »….

Texte de Larisa Dryansky

Préparation post-production numérique : Philippe Guilvard/Atelier Tireur D’Art.
Collaboration menée avec la Galerie Eric Dupont, l’éditeur Eric Cez, LOCO, Camping design graphisme - David Valy & Anne-Lise Cochet.

Cet ouvrage a été réalisé avec le soutien du Centre national des arts plastiques (aide au premier catalogue), ministère de la Culture et de la Communication.
Images : Regina Virserius.TDR
www.reginavirserius.com

lundi 31 janvier 2011

Entretien Karim Kal / Michel Poivert

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Karim Kal. Images d'Alger 2002. TDR.
in Karim Kal. Perspective du Naufrage, textes de M. Poivert, Patrick Chamoiseau, Ed. Adera, 2010.



Vous êtes cordialement invités au prochain entretien du cycle de conférences SFP, le :

mercredi 9 février

à Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris

Salle Vasari

de 18h à 20h (entrée libre, sans réservation)

'En 2010, Karim Kal avait titré son exposition au musée urbain Tony Garnier à Lyon : « Les Déclassés – Alger, Cayenne, Evry », réduisant ainsi une diversité géographique au dénominateur commun de l’identité sociale. Cette diversité est aussi historique, elle dessine la carte du naufrage de l’empire colonial français depuis la seconde moitié du XXe siècle. Ou, tout du moins pour l’instant, certains des territoires où les Naufragés se sont installés, rejoignant dans leur histoire singulière la figure universelle des Vaincus. Toute l’œuvre de Karim Kal ouvre la perspective d’une nouvelle géographie humaine, par le reclassement des valeurs politiques et esthétiques selon un renversement de point de vue. Dès 2002, Vues d’Alger est l’œuvre qui contient la puissance spéculative d’un départ à partir du point même de son arrivée: Karim Kal, fils d’Algérien et de Française, né en Suisse, devient le frère d’arme des Naufragés.'
Michel Poivert. Extrait de "Karim Kal. Perspective du Naufrage'', Ed. Adera, 2010.

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Karim Kal. Gaïdi. série Les miroirs, Evry, 2009. TDR.
in Karim Kal. Perspective du Naufrage, textes de M. Poivert, Patrick Chamoiseau, Ed. Adera, 2010.

http://karimkal.neverblind.eu/

lundi 3 janvier 2011

Programme du cycle de conférences SFP 2011

Nous tenons à vous informer que suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens / conférences proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année en partenariat avec l'HiCSA et se tiendra à :

l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
(Institut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris).

Salle Vasari

de 18h à 20h (entrée libre, sans réservation)

Vous êtes cordialement invités à la prochaine conférence le :

Mercredi 5 janvier 2011

Exposer la photographie ancienne : retour sur l'exposition "Primitifs de la photographie: le calotype en France, 1843-1860"
par Paul-Louis Roubert (Université Paris VIII / Société française de photographie)

Fruit d'une collaboration inédite entre la Société française de photographie et la Bibliothèque nationale de France, l'exposition "Primitifs de la photographie" qui se clôture le 16 janvier à la BnF (site Richelieu) revient sur la courte mais fleurissante carrière du calotype et plus largement du négatif papier en France au milieu du XIXe siècle. C'est ainsi l'occasion de faire le point sur près de trente ans de recherche sur la photographie ancienne et de s'interroger sur les méthodes concourant à son exposition.

Commissaires : Sylvie Aubenas, directeur du département des Estampes et de la photographie, Bibliothèque nationale de France et Paul-Louis Roubert, maître de conférences université Paris VIII et président de la SFP.

Prochaines conférences :

Mercredi 9 février 2011
Karim Kal, invité par Michel Poivert (Université Paris I)

Mercredi 9 mars 2011
Regina Verserius, invitée par Larisa Dryansky (Université Paris I)

Mercredi 13 avril 2011
Yo-Yo Gonthier, invité par Marc Aufraise (Université Paris I) et Dagara Dakin

Mercredi 11 mai 2011
Raphaël Dallaporta, invité par Garance Chabert (Société française de la photographie)

Mercredi 1er juin 2011
Sammy Baloji, invité par Christine Barthe (Musée du Quai Branly) (SOUS RESERVE)

lundi 20 septembre 2010

Procès-verbal Assemblée générale SFP 2010

L’An Deux Mille Dix Et le jeudi 24 juin 2010 à 18h

Les membres de l’Association Société française de photographie se sont réunis en Assemblée générale ordinaire en salle des Commissions de la Bibliothèque nationale de France, 58 rue Richelieu, 75002 Paris, sur convocation que leur en a faite Michel Poivert, président du Conseil d’administration, afin de délibérer de l’ordre du jour suivant :

ORDRE DU JOUR

1. Examen et approbation des comptes de l’exercice allant du 1er janvier au 31 décembre 2009.

2. Examen et approbation du budget prévisionnel de l’exercice 2010.

3. Approbation du rapport moral.

4. Renouvellement des mandats de Mme Sylvie Aubenas, MM. Gérard Lévy et Jean-Luc Monterosso, membres sortants du Conseil d’administration, rééligibles; ratification de l’élection par le Conseil d’administration de Mme Marie Robert, nouveau membre.

5. Point d’information sur le chantier de rénovation du Quadrilatère Richelieu, le projet d'implantation du bureau de l'association et de ses collections dans le département des Estampes et de la Photographie.

6. Questions diverses

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jeudi 27 mai 2010

Cycle d'entretiens SFP : mercredi 2 juin : Pascal Poulain invité par Garance Chabert


Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le Mercredi 2 juin 2010, à 18h30.

Pascal Poulain invité par Garance Chabert

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Pascal Poulain, Carlton Beach, 2009. DR

Pascal Poulain est né en 1972, il vit et travaille à Lyon et enseigne à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon. Il s'intéresse aux espaces urbains et de loisirs dans ce qu'il ont de plus superficiel et artificiel. Il utilise la photographie mais aussi différentes techniques d'impressions et même l'installation comme un prolongement in situ de ses enquêtes photographiques sur les lieux symboliques de la culture du divertissement. Que ce soit par le point de vue photographique qu'il adopte ou la position particulière qu'il demande à d'autres personnes d'engager, son travail révèle et souligne la vacuité et la littéralité d'un certain nombre de signes contemporains. http://pascalpoulain.com


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Pascal Poulain, sans titre, 2009. DR


Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :
l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
de 18h30 à 20h30, entrée gratuite, sans réservation

mardi 4 mai 2010

Cycle d'entretiens SFP : Carole Fékété invitée par Larisa Dryansky le mercredi 5 mai


Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le mercredi 5 mai 2010, à 18h30.

Carole Fékété sera invitée par Larisa Dryansky.


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Carole Fékété. Série les reliques, boîte n° VI, 2007. DR

Issue d’une famille aux racines diverses, Carole Fékété interroge à travers ses images l’idée d’origine et de transmission. Ses photographies présentent le plus souvent des objets isolés de leur contexte et de leur environnement. Le sujet, privé de ses coordonnées spatio-temporelles, se trouve déterritorialisé. Il n'existe plus qu'en lui-même et par lui-même. En couleurs, en noir et blanc, de format miniature ou monumental, c'est toujours la singularité du sujet qui détermine la forme de la représentation. De ses deux années passées en résidence à Madrid à la Casa Velázquez, Carole Fékété rapporte trois séries photographiques : Les reliques, Les pierres tombales, et Les portes. Ce séjour aura été marqué par différents aspects de la culture espagnole : la tradition festive, les rituels et les cérémonies toujours très vivaces dans l'ensemble du pays. La représentation de la mort, la survivance des processions, et le culte des reliques véhiculent des formes et des codes qui, par-delà le folklore religieux, sont chargés d'une histoire et d'une culture à travers lesquelles l'artiste continue d'élaborer une vision reposant sur le temps et la minutie de l’observation.Lauréate du Prix HSBC en 2000, récipiendaire de commandes du CNAP, Carole Fékété exposera ses derniers travaux à la Galerie Christophe Gaillard, à Paris, en avril. www.carolefekete.com
(Larisa Dryansky)




Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :
l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
de 18h30 à 20h30, entrée gratuite, sans réservation

jeudi 8 avril 2010

Entretien Richard Billingham : mercredi 14 avril

Dans le cadre des Entretiens publics de la Société française de la photographie, vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le :

mercredi 14 avril 2010, à 18h30

Richard Billingham, invité par Marion Duquerroy.

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie a lieu cette année à :

l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
18h30 à 20h30 entrée gratuite, sans réservation

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Richard Billingham, Mandrils, 2005. DR

Richard Billingham, photographe et vidéaste britannique né en 1970 près de Birmingham, connaît rapidement le succès avec ses photographies de famille. Alors qu’il est encore étudiant en école d’art, il décide de prendre en photographie ses parents et frère. Montrant tout au long de son album Ray’s a Laugh (Scalo : 1996) les séquelles que le gouvernement Thatcher a laissé sur la classe prolétarienne du nord de l’Angleterre, chômage - alcoolisme, drogue, ennui, obésité - il tire le portrait des laissés-pour-compte de cette société post industrielle. Mais malgré la violence des mots et des corps, Billingham regarde, au travers de son objectif, les siens avec amours et jamais ne cherchera à assimiler son travail au documentaire social. Longtemps associé aux Young British Artists (mené par Damien Hirst) par sa participation à l’exposition collective Sensation à la Royal Academy en 1997, puis jugé comme l’élève de Martin Parr, Billingham change le sujet de son art et se tourne vers le paysage. Artiste de l’intime, il retourne dans sa ville natale et la photographie, vide de monde, avant de déménager sur la côte sud britannique. Emportant avec lui ses souvenirs d’enfance, il entreprend une série sur les animaux. Zoo fait écho à ses visites au parc animalier avec sa mère et aux clichés naïfs des bêtes qu’elle prenait. Ce travail reflète les rapports que l’homme entretien avec l’animal encagé, les tics qu’il développe en captivité ainsi que les comportements que nous manifestons, aussi bien face aux cages que face à ses photographies. En 2008, le musée d’art contemporain de Melbourne, Australie, lui consacre une rétrospective People, Places, Animals. Aujourd'hui, Richard Billingham se consacre de nouveau au paysage, parcourant le Pays de Galles où il est maintenant basé.

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mercredi 31 mars 2010

Shandor Hassan en Vitrine

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©Shandor Hassan, Tree, 2005, série MOTEL 2000-2008

Pour sa nouvelle exposition La Vitrine de la SFP présente une photographie du photographe américain Shandor Hassan.

Né en 1968 aux Etats-Unis (Los Angeles, Californie), Shandor Hassan étudie la photographie à l'Université du Nouveau Mexique. Depuis une quinzaine d'années, il concentre son oeuvre sur le paysage urbain américain, comme le témoignent ses différentes séries American Journey, Manhattan Project, on the Ground, Motel, Collection of Objects, 1-9, et enfin Brooklyn. Il s'installe à New York en 1996, où il enseigna à l'International Center of Photography. Il vit et travaille actuellement à Budapest, grâce à une bourse Fullbright pour la photographie. (www.shandorhassan.com)

La photographie exposée dans la Vitrine (Tree, 2005) fait partie de la série MOTEL, réalisée entre 2000 et 2008 :

"MOTEL is an excerpt from a drive at night. A fiction. These are spaces that are often passed on a journey to somewhere else. They are my destination here. I am monumentalizing them. Through form, color, light, void, and space; they are explorations of architectural space, a search for place and home, and about a future and a past. I photograph at night to make the objects/subject and spaces feel as if they are detached from the rest of the environment both physically and psychologically. They are theatrical stages, explorations of the American Dream and the American drama.

“What would this country look like as a colony, as a place in outer space on another planet, on the moon?” I asked myself in the course of making these photographs - while standing on the border of America and outer space, I am taking in the vastness of the moment and searching for meaning.

MOTEL is about place defined by the automobile; life become transient temporary experience, detached from place and the sense of cultural community, and connected by an elusive time and scale.

Ultimately the work reflects my own journeys in the night. I came into this world traveling the road, the car became home, safe sanctuary - an extension of my own body and lens, projector, frame, wrapped in one to view the vast American landscape and the universal journey through time and space that we are all taking."

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©Shandor Hassan, Truck, série MOTEL 2000-2008

Chant

A song, a requiem for the road, a desire for the future, leave me here by the poolside, or the roadside, by the wayside, by the telephone booth, the rest stop, the empty parking lot calling out believe me! “this is your home”. And its true I am comfortable there in that open space. I am on my path, not the western sky, not the immortal pacific coastal dream, and discoveries of gold and silver, maybe just a slot machine in Vegas, a black jack table victory, I am just on a journey in the midst of lost time, and rediscovering the paths beyond the visible.

I find my way, in your presence. But let me rest one more night, and have that sweet feeling of home, along the way from here to there I will find my solitude and dreams, in a tangle of clean sheet and a channel changer, and maybe in a local bar.

SH 2008 (from Motel diaries)

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©Shandor Hassan, série MOTEL 2000-2008



À voir, 71 rue de Richelieu, 75002, métro Bourse, 7 jours sur 7, 24h sur 24 jusqu'à fin mai.


La Vitrine de la SFP est soutenue par le laboratoire digital Janvier (tirage lambda) et les Ateliers de l'Image Collée (contrecollage sur dibond, mise sous diasec).



mercredi 24 mars 2010

Fermeture de la SFP

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Charles Adrien, (Arbre en fleur), vers 1910, plaque autochrome, 9x12 cm,
n°0807-A-2330

La Société française de photographie sera fermée au public du lundi 29 mars jusqu'au vendredi 9 avril 2010 inclus.

Vous pourrez de nouveau prendre vos rendez-vous par téléphone (01.42.60.05.98) ou par email (troufleau.sfp@free.fr)à partir du lundi 12 avril.

lundi 22 février 2010

Entretien d'Alain Moïse Arbib le mercredi 3 mars

Dans le cadre des Entretiens publics de la Société française de la photographie, vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le :

mercredi 3 mars 2010, à 18h30

Alain Moïse Arbib sera invité par Marc Aufraise et Julie Jones.

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :

l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
18h30 à 20h30 entrée gratuite, sans réservation


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Alain Moïse Arbib. Sans titre, 2000, DR.

Né en 1970 à Tunis, Alain Moïse Arbib vit et travaille à Paris. Au moyen d'une technique photographique hybride (chambre, calotype, numérique), il offre au regard une image à la temporalité décalée. Manipulant longuement l’image, il anime la matière en faisant apparaître des visages sculptés par leur propre lumière. Ses « images-reliques », à la beauté dérangeante sont le lieu privilégié du récit d’une expérience où le temps de la prise de vue s’est instauré une relation entre le sujet et le photographe. Il a présenté cet hiver une exposition de photographies au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (Paris), avec lequel il collabore régulièrement. Il a notamment réalisé les tirages d'exposition et du catalogue Artisans et paysans du Yiddishland (Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, 2005) Son dernier ouvrage, Testamento a été publié aux Presses universitaires de Saragosse en 2008. Le Festival Punto de Vista à Pamplona (Espagne) a présenté son documentaire-fiction Autoportrait de ma mère en février 2010. www.alainmoisearbib.com

lundi 1 février 2010

Cycle d'entretiens SFP : Christophe Bourguedieu et Benjamin Serero le mercredi 3 février

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Extrait du film Le Regard du myope, Benjamin Serero, 2009.DR

Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre le mercredi 3 février 2010, à 18h30.

Christophe Bourguedieu et Benjamin Serero seront invités par Michel Poivert.

Le cinéaste Benjamin Serero a réalisé un film intitulé Le regard du myope, consacré au travail du photographe Christophe Bourguedieu qu’il a suivi lors d’un voyage en Finlande. Le document s’applique à décrire la méthode de Christophe Bourguedieu, ou plutôt son absence de méthode, quelque chose comme une manière de quête de la relation. S’agit-il d’un compte-rendu fidèle ou bien d’une mise en scène d’un des photographes les plus secrets de la scène contemporaine ? La projection du film sera suivie d’un entretien avec le réalisateur et Christophe Bourguedieu.

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :
l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).
de 18h30 à 20h30, entrée gratuite, sans réservation

jeudi 21 janvier 2010

Les entretiens de la SFP à l'Université Paris I, Centre Michelet

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à :

l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).

Les entretiens auront désormais lieu de 18h30 à 20h30.

Entrée gratuite, sans réservation

Prochaine rencontre: le mercredi 3 février 2010, 18h30 : Christophe Bourguedieu et Benjamin Serero seront invités par Michel Poivert.

Rappel : l'entretien de Monique Deregibus initialement prévu le 6 janvier aura lieu dans le cadre du séminaire de master de Michel Poivert à l'Institut national d'histoire de l'art (6 rue des Petits-Champs Paris 2eme ar) le jeudi 18 février de 10h00 à 12h00, Salle Jullian

Merci de votre compréhension.

mardi 5 janvier 2010

Annulation de l'entretien du 6 janvier à la MEP

Suite à la fermeture de l'auditorium de la Maison Européenne de la Photographie pour une durée indéterminée, nous sommes au regret de vous faire part de l'annulation de l'Entretien de la Société Française de Photographie du mercredi 6 janvier 2010. Nous vous tiendrons au courant prochainement des dates et lieu de re-programmation.

Vous êtes toutefois cordialement invité à retrouver l'artiste Monique Deregibus qui interviendra dans le séminaire de master de Michel Poivert à l'Institut national d'histoire de l'art (6 rue des Petits-Champs Paris 2eme ar) le jeudi 18 février de 10h00 à 12h00 (Salle Jullian).

Merci de votre compréhension.

mardi 22 décembre 2009

Pour les fêtes : Jonathan Lewis en Vitrine

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©Jonathan Lewis, Valentino, 2007, courtesy de l'artiste et Bonni Benrubi Gallery, New York, NY. TDR



Interrompu lors des travaux des locaux de la SFP, le cycle d'exposition de photographies contemporaines de la Vitrine a pu reprendre en cette fin d'année. Pour son exposition "de rentrée", la Vitrine de la SFP présente une photographie de Jonathan Lewis, Valentino (2007), issue de la série Designer Labels. Rappelons qu'en novembre 2008, l'artiste avait été invité pour un entretien à la Maison européenne de la photographie par Carole Troufléau-Sandrin. Artiste anglais né en 1970 et diplômé du London College of Printing, Jonathan Lewis pratique la photographie abstraite depuis 2000. Avec une approche esthétique rigoureuse, il joue sur les modes de vision qu'offre le numérique et porte un regard formel, non dénué d'humour, sur la réalité commerciale, ou artistique, des sujets qu'il photographie.

www.jgdlewis.com

À voir, 71 rue de Richelieu, 75002, métro Bourse, 7 jours sur 7, 24h sur 24 jusqu'à mi-février.


La Vitrine de la SFP est soutenue par le laboratoire digital Janvier et les Ateliers de l'Image Collée.

La Société française de photographie sera fermée au public jusqu'au 6 janvier 2010.
Vous pourrez de nouveau prendre vos rendez-vous par téléphone (01.42.60.05.98) ou par email (troufleau.sfp@free.fr)à partir du 4 janvier.

Bonnes fêtes à tous.




mercredi 9 décembre 2009

Colloque. L'image comme stratégie : des usages du médium photographique dans le surréalisme

Nous proposons d'étudier les usages stratégiques du médium photographique par les acteurs du mouvement surréaliste. Plusieurs axes seront privilégiés, notamment l'importance-clef de la photographie pour la diffusion des théories qui ont animé le mouvement ou son rôle stratégique “au service de la révolution”. Preuves d'une compréhension du surréalisme propre à leurs auteurs et dépassant le carcan de l'automatisme, les corpus photographiques abondent et témoignent de l'exaltation ou du discrédit de la réalité. Photographes professionnels ou amateurs éclairés, tous ont conscience de l'impact de la photographie sur les masses, l'intégrant comme un enjeu tactique si ce n’est stratégique dans l’aboutissement de leur projet avant-gardiste. Nous chercherons à démontrer comment la photographie s'est affirmée en tant que catalyseur et diffuseur des divers développements théoriques et formels, contribuant grandement à l’internationalisation du surréalisme et par-delà même à l'évolution de l'aspect politique a priori implicite à sa nature d'avant-garde. Les limites géographiques et chronologiques du mouvement historique devront être dépassées, pour en considérer ses mutations en France, et à l'international. Outil de diffusion d'idées politiques ou de délires mégalomaniaques, écrin de la présence surréaliste au monde ou de la conscience surréaliste du monde mais aussi pur objet esthétique, l’image photographique permet de réenvisager la nature même de l'impact du mouvement dans l'histoire de l'art et des idées.

Vendredi 11 décembre 2009
Institut national d'histoire de l'art, salle Vasari
9h30-18h00

Organisé par l'ARIP, en partenariat avec l'HiCSA (Université Paris I)

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vendredi 27 novembre 2009

Yo-Yo Gonthier à la Maison européenne de la photographie

Dans le cadre des entretiens de la Société française de photographie, vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre organisée le mercredi 2 décembre dans l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, à 18h.

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Yo-Yo Gonthier, Camion-bar & reflet. Série Le grand manège, Saint-Paul, La Réunion, 2002. DR

Yo-Yo Gonthier est né à Niamey, au Niger, en 1974 et grandit sur l’île de la Réunion. Après l’obtention en 1997 d’une Maîtrise de Sciences et Techniques en Photographie à Paris 8, il commence un travail de photographe plasticien indépendant. Avec ses premiers travaux nocturnes, regroupés dans Les Lanternes sourdes (Éditions Trans photographic press, 2003), Yo-Yo Gonthier confronte notre regard au surgissement du merveilleux. Le soin particulier accordé au dosage entre temps de pose long, lumière ambiante et éclairage artificiel dirigé, confère à ses photographies une tension atemporelle digne du rêve où stabilité et mouvement, attirance et répulsion s’affrontent sans cesse. Cette dualité rend compte de la volonté chère au photographe de transmettre son goût de la contemplation active et du cheminement, tant intérieur que spatial, comme antidotes contre la vitesse et l’oubli, fréquents dans la civilisation occidentale. La mémoire des lieux et des édifices se pose alors comme témoin d’une mémoire collective occultée ou en voie d’effacement dont rend compte l’exposition Outre-mer à l’espace Khiasma, aux Lilas, en juin 2008. Conscient de la nécessité de la transmission et de l’échange, Yo-Yo Gonthier a notamment enrichi son approche de la thématique de l’exploration dans le cadre du projet La peau de la lune au collège St Exupery à Rosny-Sous-Bois en 2009. Exposés lors de Kreyol Factory et des 8e Rencontres de Bamako – Biennale africaine de la photographie, ses derniers travaux de la série Beach questionnent le cliché de la plage à l’heure de sa marchandisation. http://www.yoyogonthier.com

Entretien réalisé par Marc Aufraise et Dagara Dakin


Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, entrée libre et gratuite, sans réservation.

mardi 3 novembre 2009

Programme des conférences de la Société française de photographie 2009-2010

Suite à la fermeture, par mesure de sécurité, de l'auditorium de la Maison européenne de la photographie, le cycle d'entretiens proposé par la Société française de photographie aura lieu cette année à l'Université Paris I, Centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris. (Amphithéâtre).

Merci de noter le changement d'horaire : les entretiens auront désormais lieu de 18h30 à 20h30. Les dates prévues restent les mêmes.

Mercredi 2 décembre 2009
Yo-Yo Gonthier invité par Marc Aufraise et Dagara Dakin (Doctorants Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
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Yo-Yo Gonthier, Camion-bar & reflet. Série Le grand manège, Saint-Paul, La Réunion, 2002. DR

Yo-Yo Gonthier est né à Niamey, au Niger, en 1974 et grandit sur l’île de la Réunion. Après l’obtention en 1997 d’une Maîtrise de Sciences et Techniques en Photographie à Paris 8, il commence un travail de photographe plasticien indépendant. Avec ses premiers travaux nocturnes, regroupés dans Les Lanternes sourdes (Éditions Trans photographic press, 2003), Yo-Yo Gonthier confronte notre regard au surgissement du merveilleux. Le soin particulier accordé au dosage entre temps de pose long, lumière ambiante et éclairage artificiel dirigé, confère à ses photographies une tension atemporelle digne du rêve où stabilité et mouvement, attirance et répulsion s’affrontent sans cesse. Cette dualité rend compte de la volonté chère au photographe de transmettre son goût de la contemplation active et du cheminement, tant intérieur que spatial, comme antidotes contre la vitesse et l’oubli, fréquents dans la civilisation occidentale. La mémoire des lieux et des édifices se pose alors comme témoin d’une mémoire collective occultée ou en voie d’effacement dont rend compte l’exposition Outre-mer à l’espace Khiasma, aux Lilas, en juin 2008. Conscient de la nécessité de la transmission et de l’échange, Yo-Yo Gonthier a notamment enrichi son approche de la thématique de l’exploration dans le cadre du projet La peau de la lune au collège St Exupery à Rosny-Sous-Bois en 2009. Exposés lors de Kreyol Factory et des 8e Rencontres de Bamako – Biennale africaine de la photographie, ses derniers travaux de la série Beach questionnent le cliché de la plage à l’heure de sa marchandisation. http://www.yoyogonthier.com
Nous allons faire notre possible pour reporter la conférence et permettre à Yo-Yo Gonthier de s'entretenir avec Marc Aufraise et Dagara Dakin. Nous vous ferons part de la nouvelle date au plus tôt.

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mardi 9 juin 2009

Compte-rendu de l'Assemblée générale de la SFP 2009

L’An Deux Mille Neuf Et le mardi 19 mai 2009 à 18h

Les membres de l’Association Société française de photographie se sont réunis en Assemblée générale ordinaire en salle des Commissions de la Bibliothèque nationale de France, 58 rue Richelieu, 75002 Paris, sur convocation que leur en a faite Michel Poivert, président du Conseil d’administration, afin de délibérer de l’ordre du jour suivant :

1. Examen et approbation des comptes de l’exercice allant du 1er janvier au 31 décembre 2008.

2. Examen et approbation du budget prévisionnel de l’exercice 2009.

3. Approbation du rapport moral.

4. Renouvellement des mandats de Mmes Nathalie BOULOUCH, vice-présidente, Gaëlle MOREL, et Nathalie DOURY, membres sortants du Conseil d’administration, rééligibles, ratification de l’élection par le Conseil d’administration de Mlle Julie JONES.

5. Point d’information sur la situation du bâtiment Louvois.

6. Questions diverses.

L’Assemblée est présidée par M. Michel Poivert, président du Conseil d’administration. Le secrétariat de séance est assuré par Mlle Julie Jones, secrétaire générale. Sur proposition de M. Le Président, l’Assemblée désigne deux assesseurs : Mlle Carole Troufléau et Mlle Marie Gautier. L’Assemblée étant régulièrement constitutée, M. le Président ouvre la séance à 18h35.

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samedi 2 mai 2009

Leah Gordon à la MEP le 6 mai. Entretien avec Marion Duquerroy

Vous êtes cordialement invités au prochain entretien de la Société française de photographie le mercredi 6 mai 2009. Marion Duquerroy recevra Leah Gordon à 18h dans l'auditorium de la Maison européenne de la photographie.
Entrée libre, sans réservation
5-7 rue de Fourcy. 75004 Paris

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©Leah Gordon, Juge.TDR

Leah Gordon, photographe et vidéaste britannique, concentre une grande partie de son travail sur les rites vaudous depuis son premier voyage en Haïti en 1994. Sur place, elle découvre le Carnaval de Jacmel, fête pendant laquelle les hommes déguisés en femmes ou créatures hybrides envahissent les rues de cette petite ville côtière, jouent un théâtre de l’absurde et content des histoires mythologiques et politiques. Dans cette frénésie, les fondements de la culture créole embrasent aussi bien leurs origines empruntes au carnaval médiéval européen qu’au vaudou clandestin. Diplômée du Polytechnic of Central London et récemment titulaire d’un MA en Photographic Studies, Leah Gordon a dédié ses premiers travaux à la société de classes britannique et aux post-colonial studies questionnant les notions de « genres », « classe » et « races ». Elle travaille en parallèle avec des associations caritives, la télévision, des revues d’art spécialisées et enseigne au College of Creative Arts. Elle aide aussi à la promotion des artistes haïtiens de Grand Rue et est l’auteur de The Book of Vodou, Charms and Rituals to Empower your Life (Quarto Books, London, 2000). Certains de ses clichés sont actuellement exposés dans le cadre de l’exposition Kreyol Factory à la Villette et à partir du 28 mai à la Galerie 64bis (Paris).



lundi 30 mars 2009

Edith Roux. Entretien avec Larisa Dransky 1er avril 09

Vous êtes cordialement invités au prochain entretien de la Société française de photographie le 1er avril 09. Larisa Dryansky recevra Edith Roux à 18h dans l'auditorium de la Maison européenne de la photographie.
Entrée libre, sans réservation
5-7 rue de Fourcy. 75004 Paris

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©Edith Roux, Walled Out, 2005-2007.TDR

Comme l'indiquent les titres de ses séries - Dreamscape, Underscape, Euroland -, Edith Roux conçoit ses paysages urbains et périurbains à la façon de montages. Hybridant l'approche documentaire avec la technologie numérique, ses images traitent de la redéfinition de l'espace naturel dans le contexte contemporain. Ses récents travaux (photo et vidéo) se penchent plus spécifiquement sur le thème des gated communities et la société de surveillance. Les œuvres d'Edith Roux ont fait l'objet de plusieurs expositions et publications dont Dreamscape (texte de Paul Ardenne, Images en Manœuvres Éditions, 2004) et Euroland (textes de Guy Tortosa et Gilles Clément, Sujet / Objet Éditions, 2005).


mardi 24 février 2009

Eric Larrayadieu (Collectif La Forge) à la MEP

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©Eric Larradieu, in Quelle Vie, 2002, Édition La Forge.TDR

Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre organisée à la Maison européenne de la photographie le mercredi 4 mars 2009 à 18h

Né en 1962, Eric Larrayadieu, photographe représenté par la galerie Polaris, participe en 1994 à la fondation du collectif la Forge. Fort de diverses pratiques – graphisme, photographie, arts plastiques et pratiques sociales – ce collectif désire réécrire le lien entre art et citoyenneté par des travaux créés en jonction avec des groupes sociaux. La conférence posera le rôle de la photographie au cœur de cette démarche et les diverses problématiques qu'elle soulève telle l'utilité d'une pluralité des médiums ou les interactions art/société.


Entretien réalisé par Anaïs Feyeux

Maison Européenne de la photographie, 4 rue de Fourcy. 75004 Paris. Auditorium
Entrée libre, sans réservation

samedi 31 janvier 2009

Philippe Gronon à la Maison européenne de la photographie le 4 février

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©P. Gronon, Verso, Les amoureux en gris, Marc Chagall, collection Centre Pompidou, Paris, 2007.TDR

Selon ses propres dires, Philippe Gronon utilise la photographie « dans toute sa rigueur comme moyen d'enregistrement ». Travaillant à la chambre, l'artiste porte une attention scrupuleuse à l'objet qu'il reproduit à l'échelle 1 puis détoure, comme pour prélever un bloc de réel. Ses séries d'images explorent à travers des notions comme l'inscription (tableaux noirs, écritoires de bibliothèques, tableaux de cotations boursières), ou la reproduction (châssis radiographiques, cuvettes de développement, amplis) l'essence même du photographique. Les travaux les plus récents de l'artiste ont été exposés à Paris en octobre dernier à la Galerie Dominique Fiat, simultanément à une rétrospective à la Maison de la culture de Bourges. Suite à une exposition au MAMCO de Genève en 2003, les éditions du musée préparent une monographie sur l'œuvre de Philippe Gronon qui paraîtra en 2010. L.Dryansky

Entretien réalisé par Larisa Dryansky. Mercredi 4 février 2009 à 18h


Auditorium. Entrée libre, sans réservation. MEP, 4 rue de Fourcy. 75004

mercredi 10 décembre 2008

Zoe Strauss: "America"



















© Zoe Strauss.

La galerie Bruce Silverstein à New York présente actuellement une exposition de l’américaine Zoe Strauss, photographe basée à Philadelphie. Elle coincide avec la publication de son premier ouvrage monographique, "America", sélectionné par Artforum dans sa liste des Best Books of 2008.

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lundi 1 décembre 2008

Rencontre avec l'Oeil Public, la revue.

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Vous êtes cordialement invités à l'entretien de Guillaume Herbaut et l'équipe de la revue l'Œil public par Michel Poivert, organisé par la Société française de photographie à la Maison européenne de la photographie le mercredi 3 decembre 2008 à 18h, entrée libre sans réservation.


"En 1995 est fondée l’agence photographique L’Œil Public, devenue depuis lors emblématique de nouveaux collectifs de reporters exigeant à la fois une entière liberté d’expression et une reconnaissance de leur engagement politique et social. L’année 2007 a vu naître le premier numéro de leur revue annuelle Œ La Revue de l’Œil Public, malheureusement trop peu diffusée (suite)"


Maison Europeenne de la Photographie. 5/7 rue de Fourcy. 75004 Paris.

jeudi 23 octobre 2008

Programme des conférences de la Société française de photographie 2008-2009

Chaque année, la Société française de photographie investit la Maison européenne de la photographie pour des conférences sur le champ photographique. En collaboration avec l'ARIP (Association de recherche sur l'image photographique), elle invitera des artistes à parler de leur oeuvre et de leurs recherches en cours.
Les conférences ont lieu chaque premier mercredi du mois à la Maison européenne de la photographie, à 18h, 5-7 rue de Fourcy 75004 Paris, entrée libre et gratuite, sans réservation

12 novembre 2008 (de 16h30 à 18h exceptionnellement) : Jonathan Lewis. Entretien avec Carole Troufléau-Sandrin
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©Jonathan Lewis, Valentino, 2007, courtesy de l'artiste et Bonni Benrubi Gallery, New York, NY. TDR

Artiste anglais né en 1970 et diplômé du London College of Printing, Jonathan Lewis pratique la photographie abstraite depuis 2000. En écho à l'épreuve Valentino, tirée de sa série Designer Labels, qui sera accrochée dans la Vitrine de la SFP à partir de mi-novembre, l'auteur présentera ses travaux menés aux Etats-Unis et à Londres. Avec une approche esthétique rigoureuse, Lewis joue sur les modes de vision qu'offre le numérique et porte un regard formel, non dénué d'humour, sur la réalité commerciale, ou artistique, des sujets qu'il photographie.

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mardi 10 juin 2008

Pascal Colrat. Entretien avec Anaïs Feyeux. 5/12/07

Entretien de Pascal Colrat avec Anaïs Feyeux dans le cadre des Rencontres de la SFP à la Maison européenne de la photographie. 5 décembre 2007. 1ere partie (30mn)

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mardi 3 juin 2008

Rencontres de la Société française de photographie. Jeff Guess invité par Paul-Louis Roubert



Ekphrastic objects

Invité par Paul-Louis Roubert, Jeff Guess présentera Ekphrastic objects dans le cadre des conférences de la Société française de photographie à la Maison Européenne de la Photographie, le :

Vendredi 6 juin 2008 à 18h

Maison Européenne de la Photographie
5-7 rue de Fourcy 75004 Paris

Auditorium Entrée libre dans la limite des places disponibles


http://www.guess.fr


lundi 19 mai 2008

Compte-rendu de l'Assemblée générale de la SFP 2008

L’An Deux Mille Huit Et le lundi 5 mai 2008 à 18h

Les membres de l’Association Société française de photographie se sont réunis en Assemblée générale ordinaire en salle des Commissions de la Bibliothèque nationale de France, 1 rue Vivienne, 75002 Paris, sur convocation que leur en a faite Michel Poivert, président du Conseil d’administration, afin de délibérer de l’ordre du jour suivant :

1. Examen et approbation des comptes de l’exercice allant du 1er janvier au 31 décembre 2007.

2. Examen et approbation du budget prévisionnel de l’exercice 2008.

3. Approbation du rapport moral.

4. Renouvellement des mandats de Mmes Anne Cartier-Bresson, Dominique de Font-Réaulx, MM. Sam Stourdzé, Michel Poivert, Bernard Perrine, Jean-Louis Milin, membres sortants du Conseil d’administration, rééligibles ; ratification de l’élection par le Conseil d’administration de M. Paul-Louis Roubert, nouveau membre.

5. Questions diverses.

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mercredi 30 avril 2008

Rencontres de la Société française de photographie : Awen Jones invitée par Perin Yavuz

Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre organisée par la Société française de photographie le mercredi 7 mai à la Maison Européenne de la photographie. Perin Yavuz réalisera un entretien avec la photographe Awen Jones.

























©Awen Jones

Awen Jones est née en 1971 à Ponytprid, Pays de Galles. Elle vit et travaille à Paris. Après une résidence Centre photographique d'Ile de France, elle a présenté avec cinq autres résidents ses travaux, en juin-juillet 2005, dans l'exposition 3 et 3 font… «Avec la série des Petits Papiers, Awen Jones s'applique à disloquer, dans une démarche résolument politique, l'identité des personnes qu'elle photographie. Dans le premier volet, Les Cartes de séjour, en agrandissant à l'échelle du visage humain les photographies de cartes de séjour, elle déjoue le rôle d'identification qui leur est conféré. L'agrandissement et leur extraction offrent des portraits sans identité et sans intériorité. Preuve que ce genre de document n'a pas vocation à subjectiver les individus, juste à ordonner une masse. Et lorsqu'ils n'ont pas ces documents, les Sans-papiers, titre éponyme du second volet, perdent non seulement toute identité mais aussi toute visibilité. » Perin Emel Yavuz


Mercredi 6 mai. Entrée libre et gratuite, à 18h sans réservation. Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris, (auditorium).

mercredi 23 avril 2008

Léon Gimpel, les audaces d'un photographe : derniers jours


Musée d'Orsay - Galerie de photographie
jusqu'au dimanche 27 avril 2008


Exposition coproduite par le Musée d'Orsay et la Société française de photographie
Avec le soutien de la Fondation Neuflize Vie pour la photographie

Il vous reste encore quelques jours pour aller visiter l’exposition « Léon Gimpel, les audaces d’un photographe » au Musée d’Orsay.

Léon Gimpel (1873-1948) réalise ses premières photographies en 1897. Alors que la plupart des photographies de Lartigue retiennent les plaisirs de la bourgeoisie et que les images d’Atget immortalisent un Paris sur le point de disparaître, Gimpel se concentre sur d’autres aspects de la modernité de son époque. Équipé d’un appareil Gaumont, il laisse libre cours à sa curiosité d’amateur, réalise des reportages photographiques pour le journal L’Illustration et systématise l’enregistrement sériel à des fins de vulgarisation scientifique. À travers ces diverses pratiques photographiques, Gimpel produit des images aux formes nouvelles qui représentent le développement de l’aéronautique, la vie quotidienne de la Belle Époque en couleur ou encore l’évolution d’un Paris nocturne qui s’éclaire désormais au gaz néon. L'exposition présente environ 180 photographies – autochromes et plaques de projection - provenant des collections de la SFP et des collections du musée d'Orsay, grâce à une acquisition récente. Afin d'illustrer son travail pour la presse, ses images sont mises en lien avec des extraits de la revue L'Illustration. Très fragiles et difficiles à éclairer, les autochromes et les plaques de projection sont rarement montrés dans les expositions de photographie. Afin de rendre cette exposition possible, un système particulier d'encadrement et d'éclairage des plaques a été conçu, en lien avec des restaurateurs spécialisés et les conseils de l'Atelier de restauration de photographie de la Ville de Paris. Le montage utilisé permet d'éviter les manipulations directes et répétées des plaques de verre tout en permettant un accrochage dans des caissons lumineux (lumière froide).


Commissaires : Dominique de Font-Réaulx, conservateur au Musée d'Orsay, Thierry Gervais, Société française de photographie.

Scénographe : Giuseppe Caruso

mardi 1 avril 2008

Les éditions Le Point du Jour invitées par Michel Poivert

Vous êtes cordialement invités à la prochaine rencontre organisée par la Société française de photographie. Michel Poivert réalisera un entretien avec David Barriet et David Benassayag, directeurs de Le Point du Jour Editeur et responsables du nouveau centre de la photographie à Cherbourg.

Les livres du Point du Jour Éditeur accueillent des séries photographiques contemporaines accompagnées le plus souvent de brefs textes littéraires ou de réflexion. Ni thématiques ni monographiques, ils présentent le travail spécifique d’un artiste en séquences dont le rythme suggère les significations. Sensible à une photographie documentaire inscrite dans l’art actuel, Le Point du Jour Éditeur voudrait proposer des ouvrages où l’expérience du réel s’élabore en pensée.

Dernières parutions: SCATTERED CITY, Gabriele Basilico ; Entretien avec Yona Friedman ; Stefano Boeri et Hans Ulrich Obrist ; STUDIO SHAKHARI BAZAR, Gilles Saussier.

Mercredi 2 avril. Entrée libre et gratuite, à 18h sans réservation. Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris, (auditorium).

jeudi 28 février 2008

Ugo Mulas. "La scène de l'art"

Vous êtes cordialement invités à la conférence organisée par la Société française de photographie donnée par Giuliano Sergio qui viendra nous faire un compte rendu de l'exposition rétrospective actuelle du photographe italien Ugo Mulas.


A partir du début des années 1950, le photographe Ugo Mulas (1928-1973) entreprend une documentation sur plusieurs générations d'artistes en Europe et aux Etats-Unis. S'emparant à ses débuts de la forme traditionnelle du reportage, cette "documentation" photographique évalue progressivement vers un dialogue conceptuel avec l'art d'avant-garde (Spazialismo, Nouveaux Réalisme, Pop Art, Arte Povera). Mulas poursuit sa réflexion sur le spécificité du médium photographique et son rapport à l'art avec son projet des Vérifications (1969 – 1972). Annonçant les nouvelles dynamiques entre art et photographie, la rigueur conceptuelle et la radicalité de cette série la font rapidement reconnaître comme une des œuvres les plus significatives de la période.

Pour la première fois trois institutions majeures - le MAXXI de Rome, le PAC de Milan et la GAM de Turin - se sont coordonnées pour réaliser une rétrospective sur cette figure clef de la photographie des années soixante et soixante-dix. Giuliano Sergio, chargé de la supervision scientifique de l'exposition, présentera la figure de Ugo Mulas et les enjeux critiques de la rétrospective actuellement en cours.

Giuliano Sergio, chargé de cours en histoire de la photographie et de l'art vidéo à l'Université Paris 7, rédige une thèse sur les rapports entre artistes et photographes en Italie dans les années soixante et soixante-dix (Paris X / « La Sapienza » de Rome). Commissaire chargé des campagnes photographiques pour la Chambre de Commerce de Rome, il collabore également avec le MAXXI (Musea Nazionale delle arti del XXI secolo de Rome) pour la réalisation du catalogue général des collections.


"Ugo Mulas. La scena dell'arte"

Rome MAXXI du 4 décembre 2007 au 3 mars 2008
Milan PAC du 5 décembre 2007 au 10 février 2008
Turin GAM du 26 juin au 19 octobre 2008

Mercredi 5 mars. Entrée libre et gratuite, à 18h sans réservation. Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, 75004 Paris, (auditorium).



dimanche 9 décembre 2007

La photographie abstraite à New York

image A en croire l'actualité des galeries new-yorkaises, la photographie abstraite est en train de devenir une alternative à la vogue documentaire. Le phénomène est d'autant plus intéressant qu'il n'est pas constitué par la seule apparition de nouveaux travaux up to date mais aussi par la diffusion d'auteurs historiques parfois négligés, le tout permettant de se faire une idée de la permanence d'une photographie de type expérimentale depuis un demi siècle. La galerie Zabriskie présentait ainsi jusqu’au 3 novembre une trentaine de photographies de Konrad Cramer (1888-1963), allemand émigré aux Etats-Unis au début des années 1910, professeur de photographie à la Woodstock School of Miniature Photography (1937-1939) puis au Bard College (1940-1946).Tout en poursuivant son activité de peintre pour laquelle il est d’ailleurs le plus connu, cet artiste pratiquement oublié aujourd’hui s’empare du médium photographique dans les années 1930 sous l’influence de Stieglitz afin selon lui, «de clarifier des problèmes esthétiques picturaux». S’il commence par réaliser des natures mortes et des paysages dans la lignée des photographes straight, il s’éloigne vite du diktat de la photographie pure. La majorité de ses photographies présentent des compositions abstraites dans lesquelles l’artiste expérimente avec des sources de lumière diverses et des manipulations photographiques comme des expositions multiples, des superpositions et des solarisations. Il produit avec cette dernière technique de magnifiques nus, dont les contours sensuels rappellent ses dessins et peintures, réalisés à la même époque. La distance historique dont nous bénéficions aujourd’hui permettra peut-être de réévaluer l’importance de cet anti-moderniste avant l’heure, difficilement accepté dans le milieu photographique de son temps.

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mardi 16 octobre 2007

La guerre civile espagnole à l'ICP

L’International Center of Photography de New York consacre actuellement l’ensemble de ses espaces d’exposition à la Guerre Civile Espagnole. Réalisée par Irme Schaber, Richard Whelan (ex-directeur de l’ICP) et Kristen Lubben, une exposition sur Gerda Taro (1910-1937) vient apporter une nouvelle pierre à l’édifice de l’histoire du photojournalisme. Longtemps éclipsée par la célébrité de son maître et compagnon Robert Capa, Taro est ici remise à l’honneur, présentée comme son véritable et nécessaire homologue féminin. S’il ne s’agit pas ici à proprement parler d’une rétrospective (la carrière de la photographe fut extrêmement brève, Taro décédant lors d’un reportage un an après le début du conflit), cette exposition reste majeure, grâce à une sélection de 80 de ses images environ, choisies parmi les archives de l’ICP. Si le style de Taro se révèle être la plupart du temps, sans grande surprise, très proche de celui de Capa, il s’affirme plus personnel dans certaines images plus construites, révélant sa sensibilité aux tendances photographiques contemporaines. Le catalogue accompagnant l’exposition propose une présentation biographique de Taro par Schaber, ainsi qu’un texte passionnant de Whelan sur les problèmes d’attribution des photographies de Taro et de Capa, ainsi que sur la constitution des archives de la photographe. Outre d’excellentes reproductions des œuvres exposées, on y trouve aussi quelques pages tirées de reportages de Taro publiés pour la grande majorité d’entre eux dans Regards et Ce Soir.

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mardi 26 juin 2007

La photographie d’après-guerre : identité et inspiration

Journée d’étude doctorale organisée le mercredi 27 juin par l’équipe d’accueil « Histoire culturelle et sociale de l’art » - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, en partenariat avec l’Association de Recherche sur l’Image Photographique (ARIP). Durant cette journée d’étude, nous analyserons les pratiques et usages photographiques après 1945. Si pendant les crises précédant la Seconde Guerre mondiale, l’artiste avait pu trouver son inspiration et sa raison d’être dans une forme d’engagement social et politique, son identité et sa place dans la société sont bouleversées à partir de 1945. La légitimité de ses principaux chevaux de bataille est mise à mal. Utopie, universalité, art politique, œuvre d’art totale et notion d’avant-garde même sont battus en brèche. De plus, les limites de son champ d’action et de diffusion s’élargissent considérablement avec l’ouverture et l’intensification des échanges internationaux.

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mardi 12 décembre 2006

"Une arme visuelle: le photomontage soviétique 1917-1953"

image Le Passage de Retz accueille actuellement l'exposition "Une arme visuelle: le photomontage soviétique, 1917-1953". Son intérêt majeur est de présenter un versant de cette pratique qui demeure encore aujourd’hui malheureusement mal connu, voire méconnu, celui de sa mise au service du politique et de la propagande. Préparée par Olga Sviblova, directrice de la Maison de la Photographie à Moscou, cette exposition, à la scénographie sobre et efficace, regroupe quelques 150 photomontages réalisés par une dizaine d'artistes tels que Alexandre Rodchenko, El Lissitski, Gustave Klucis, Elena Semenova, Serguei Senkine, Vavara Stepanova, Solomon Telingater, Piotr Galadejv ou encore Alexandre Jitomirski. Les oeuvres présentées proviennent des collections de plusieurs institutions culturelles moscovites, comme la Maison de la Photographie, le Musée d'Etat V. Mayakowski, et le Musée National du Cinéma. On trouve aussi de nombreuses images appartenant à des collections privées, ainsi qu’à la Galerie Alex Lachmann à Cologne.

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