COLLECTION SFP - Mot-clé - nicolas le guern<p>ACTUALITÉS DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHOTOGRAPHIE</p>2024-03-25T17:55:32+01:00Société française de photographie (SFP), Paris, Franceurn:md5:12b9090e33ddd6f31a6edee0c681de61DotclearLe Miroir désormais consultable à la SFPurn:md5:4af351f0e57f2b0d959297d2f0c349d42012-11-20T17:30:00+01:002014-05-04T15:51:55+02:00Luce LEBARTLe Miroirdonmiroirnicolas le guernSFPsfp <p> " Le Miroir paie à n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier" </p>
<p><img title="IMG_8968.JPG, nov. 2012" alt="IMG_8968.JPG" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/images-blog/.IMG_8968_m.jpg" /></p>
<p>Un nouveau don vient enrichir les collections de la Société française de photographie. Nicolas Le Guern, historien chercheur offre à l'association 134 numéros de la revue <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Miroir_%28hebdomadaire_photographique%29">Le Miroir</a> publiés entre 1915 et 1919.</p>
<br /><h4 id="docTitle"><span class="text">Pour en savoir plus sur l'hébdomadaire photographique Le miroir, consulter l'article de Joelle Beurier paru dans Etudes photographiques, numéro 20, juin 2007, paru sous le titre : "L’apprentissage de l’événement, le miroir et la grande guerre".<br /></span></h4>
<h4 id="docTitle"><span class="text"> http://etudesphotographiques.revues.org/index894.html : <br /></span></h4>
<div id="docSubtitle"><h4>“Le Miroir” et la Grande Guerre</h4>
</div>
<div id="docAuthor"> <h4><strong> Joëlle <span class="familyName">Beurier</span> </strong></h4>
</div>
<div id="docPagination"><h4>p. 68-83</h4>
<p>résumé : </p>
<p><em>Le Miroir</em> naît le 28 janvier 1912 de la transformation du <em>Supplément illustré du Petit Parisien </em>en une revue exclusivement photographique de qualité. Paul Dupuy, fils de Jean Dupuy, propriétaire du <em>Petit Parisien</em>,
est co-gérant du groupe depuis 1909. Influencé par les illustrés des
États-Unis – où il a passé plusieurs mois –, il ambitionne, avec <em>Le Miroir</em>,
de se positionner sur le marché des hebdomadaires illustrés. C’est tout
le rapport entre la photographie et l’information qu’il convient alors
de revoir. Sous sa férule, progressivement, les photographies du <em>Miroir</em>
passent du statut d’illustration à peine en rapport avec les textes à
celui de support des nouvelles, voire de vecteur d’informations absentes
du texte. Entre 1912 et 1914, la maquette du <em>Miroir</em> connaît
donc de nombreux et fréquents avatars, de tâtonnements en mutations à la
recherche de la formule juste. À la recherche surtout de la formule la
plus large, car l’hebdomadaire cible un public beaucoup plus érudit que
ne le laissent supposer le prix dérisoire et le choix de la
photographie, encore peu considérée dans le domaine de l’information.
Les thèmes proposés aux lecteurs sont donc variés. On attire les plus
instruits par des dossiers scientifiques et des informations d’ampleur
internationale, on divertit les autres par des feuilletons ou des
dossiers sur les célébrités. Surtout, le public est systématiquement
convié à interagir avec son hebdomadaire, régulièrement sollicité par
des “référendums” ou des concours amusants et rémunérés. C’est tout
simplement la formule du « pittoresque », alliant le sérieux des
nouvelles et le divertissement apporté par le cliché original, que <em>Le Miroir</em> développe comme sa griffe. Moins d’une décennie plus tard, le 4 juillet 1920, <em>Le Miroir</em> accomplit une ultime transformation en devenant <em>Le Miroir des sports</em>,
un magazine sportif exclusivement photographique. Entre ces deux dates,
certains numéros se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires et la
couverture de l’événement par les photographies a revêtu des formes
jusque-là inconnues. </p>
<p>Joelle Beurier</p>
</div>