COLLECTION SFP - Mot-clé - don<p>ACTUALITÉS DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHOTOGRAPHIE</p>2024-03-25T17:55:32+01:00Société française de photographie (SFP), Paris, Franceurn:md5:12b9090e33ddd6f31a6edee0c681de61DotclearMise en ligne de l'inventaire du fonds de périodiques du Photo-Club des 30x40urn:md5:68d0879cb5bbdf14caaed8d8aa70d29f2021-06-28T16:55:00+02:002022-07-11T16:32:38+02:00coll. SFPTraitement des fondsbibliothèquecollectionconservationdonstagestagiairetraitement des fonds<h3> </h3>
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</div> <h2><strong>365 classeurs...</strong></h2>
<p>En mai 1999, la SFP reçoit en don l’ensemble des archives et collections du Photo-Club des 30x40, fondé en 1952 et dissout en 1998. À l’instar de nombreux clubs constitués au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, leur ambition est de créer des discussions autour de la photographie, critiquant par la même occasion la défaillance des institutions en France à ce sujet. Le Club photographique de Paris, ou plus communément appelé « les 30x40 », est créé en 1952 par le journaliste photographe Roger Doloy qui en reste le président jusqu’en 1976. Il sera également nommé rédacteur en chef de la revue <em><span style="color:#800000;">Ciné-Photo Magazine</span></em> en 1956. Le club se caractérise par un activisme photographique avide de jeunesse comme en témoignent leur rubrique « les jeunes photographes » ou encore le nom de leur revue <span style="color:#800000;"><em>Jeune Photographie</em></span>.</p>
<p>Le club constitue un lieu d’échanges entre les membres mais aussi entre les clubs français et étrangers. Ainsi, l’ensemble du fonds répertorie <strong>210 titres de périodiques allant des années 1930 aux années 1990</strong>, dont les formats varient du A3 au A5 pour certains. De plus, il couvre un ensemble de <strong>17 pays </strong>comme, pour n’en citer que quelque uns : la Belgique, l’Espagne, la France, la Hollande ou encore la Tchécoslovaquie. En complément, les archives des 30x40 dont le doctorant Guillaume Blanc a réalisé l’inventaire, présentent une ressource exceptionnelle pour retracer l’histoire de cette association dans ses périodes difficiles, ses débats et querelles. Les 30x40 laissent à la Société Française de Photographie <strong>365 boites de périodiques</strong>, comprenant une vingtaine de bulletins et catalogues d’expositions des clubs étrangers. Or cet ensemble de périodiques depuis son arrivée n’avait pas jusqu’ici fait l’objet d’un inventaire. Telle était la mission de stage qui m’a été confiée : inventorier ce fonds se répartissant sur six étagères et dont la complexité et la diversité se révélèrent au fur et à mesure de son traitement. L’ensemble de ces périodiques est désormais accessible via le catalogue de la bibliothèque de la SFP :</p>
<p><a href="https://sfp.asso.fr/sfp-bibliotheque/opac_css/index.php?search_type_asked=perio_a2z" hreflang="fr" title="Bibliothèque SFP: fonds périodiques">https://sfp.asso.fr/sfp-bibliotheque/opac_css/index.php?search_type_asked=perio_a2z </a></p>
<p>En effet, le contenu des revues et leurs agencements s’avèrent extrêmement divers. Certaines sont davantage consacrées à un aspect commercial, publicitaire du matériel photographique comme la célèbre revue <span style="color:#800000;"><em>Phot'Argus</em></span>, dont le sommaire révèle l’audience professionnelle.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.20210625_114719_s.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.sommaire_phot_argus_s.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" /></p>
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<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;"><em>PHOT’ARGUS</em>, numéro 76 octobre/novembre 1976 , France, frSFP_per_30x40_00116</span></p>
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<p>D’autres se font le réceptacle d’informations sur l’art en général, avec des rubriques sur les expositions, la peinture ou encore le cinéma. C’est le cas notamment du périodique <span style="color:#800000;"><em>Journal de l’Amateur d’Art</em></span> dédié à la sculpture et à la peinture, ne consacrant aucune de ses rubriques à la photographie.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.jdshfjkh_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">JOURNAL DE L'AMATEUR D'ART, décembre 1983, France, frSFP_per_30x40_0102</span></p>
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<p>Le fonds contient également des catalogues d’éditeurs ainsi que des catalogues d’expositions, ou bulletins de clubs souvent échangés en contrepartie de ceux du club des 30x40. On peut ainsi trouver le <span style="color:#800000;"><em>Bulletin de la FNSPF</em></span>, le <em><span style="color:#800000;">Bulletin de la SFP</span></em> ou encore le <span style="color:#800000;"><em>Bulletin de l'Association des Jeunes Photographes</em></span>. Ces documents témoignent de l’importance des échanges vivement encouragés au sein du club, confirmé, par ailleurs, par le panel de pays présents au sein du fonds. Enfin, alors que certains périodiques ne présentent qu’un nombre restreint de numéros, d’autres comme<span style="color:#800000;"><em> Popular Photography</em></span> ou <em><span style="color:#800000;">Photo Cinéma</span></em> se caractérisent non seulement par un grand nombre d’exemplaires mais aussi de doublons.</p>
<p>En réalité, rares sont celles qui ne s’en tiennent qu’à la photographie, comme le souligne l’article de Jean Beauchesne dans les <span style="color:#800000;"><em>Cahiers mensuels du Club Photo de Paris</em> <em>- Jeune Photographie</em></span> en 1964. Celui-ci rapporte à propos de la revue <em><span style="color:#800000;">Foto</span></em>, éditée en Hongrie de 1957 à 1980, qu’elle étonne par la présence lacunaire de publicités en son sein ainsi que la place accordée à la photographie. En effet, contrairement aux revues françaises, celle-ci n’insère pas de rubrique dédiée au cinéma ni à l’audiovisuel.</p>
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<h2><strong>Les périodiques vus à travers le Photo-Club des 30x40</strong></h2>
<p>À travers ces cahiers mensuels du Club des 30x40, il est possible de comprendre quelle place les 210 titres de périodiques ont pu occuper au sein de la vie du club, que en a été l’utilisation, et la perception qui en a été faite. Ainsi, les cahiers de 1953 accueillent une section <u>« la presse photographique et nous »</u> qui rapporte les articles parus dans les périodiques concernant les activités du club. Le numéro de juin/juillet 1953 nous informe que</p>
<blockquote>
<p>« « Photo-Ciné-Revue » a publié l’annonce de notre Salon dans son dernier numéros. « Le photographe »publie régulièrement nos échos et Mr Vandamme<a href="https://sfp.asso.fr/blog-collection/?post/2021/06/28/Mise-en-ligne-de-l-inventaire-du-fonds-de-periodiques-du-Photo-Club-des-30x40#_ftn1" name="_ftnref1" title="">[1]</a> nous propose une page dans « L’Officiel » ».</p>
</blockquote>
<p>Cette section devient la <u>« revue des revues »</u> dirigée par Yves Baudet évoluant vers une analyse critique des périodiques et de leur agencement. En 1970, Roger Doloy reprend la rédaction de cette rubrique qui propose une description analytique des revues <em><span style="color:#800000;">Photo</span></em>, <span style="color:#800000;"><em>Photo-Ciné revue</em></span>, <em><span style="color:#800000;">Photo-cinéma magazine</span></em>, <em><span style="color:#800000;">Ciné-Photo amateur</span></em> et <span style="color:#800000;"><em>L'Officiel de la Photographie et du Cinéma</em></span>. Revues qui occupent une place particulière au sein du Club des 30x40, ce dont témoignent les accords de réductions de prix pour les membres, conclus et mentionnés dès 1955 puis à nouveau dans la rubrique « <u>notecorama</u> » en 1973.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.Nume_riser_s.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">Section Abonnements aux Revues photographiques, dans "La vie du Club", JEUNE PHOTOGRAPHIE, 1955, frSFP_30x40_PUBLI_52-59.1</span></p>
<p>En 1954, le rôle des périodiques évolue au sein des <span style="color:#800000;"><em>Cahiers du Club</em></span> se matérialisant désormais sous la forme d’entrées « <u>lettres de</u> ». Il s’agit désormais d’entretenir des correspondances directes avec les clubs étrangers et de relater ce qu’ils apportent à la démarche du Club des 30x40. Ces sections apportent de précieuses informations sur les relations entre clubs, leurs différentes filiations ou animosités. Le club encourage également les membres à rapporter des exemplaires de revues qu’ils auraient en double pour enrichir leur bibliothèque. Cette pratique ainsi que l’importance des échanges inter club sera l'une pistes à explorer pour expliquer la quantité importante de doublons recensés au cours de l’inventaire.</p>
<p><em><span style="color:#800000;">Les Cahiers du Club 30x40</span></em> retranscrivent les discussions se déroulant au cours des assemblées générales, ainsi les rubriques consacrées aux revues semblent mettre l’accent sur certains périodiques pour leur intérêt pédagogique, voire leur rôle de modèle pour les cahiers eux-mêmes, ou encore pour leur inscription dans l’actualité photographique.</p>
<p>En janvier 1955 dans le numéro 20 des cahiers du club, Henri Perrot, dans la section « <u>Revue de la presse photographique</u> » informe par exemple le lecteur de la présence de conseils et aides techniques en son sein.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.revue_presse_s.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">Hervé BLANC de LAHAULTE, Section "Revue de la presse photographique", JEUNE PHOTOGRAPHIE, 1955, frSFP_30x40_PUBLI_52-59.1</span></p>
<p>En 1969, il s’agit désormais de faire la critique d’un article sélectionné pour sa pertinence au regard des activités du club. C’est ce à quoi s’emploie Pierre Jean Balbo dans la section « <u>sur un article</u> ». Enfin, en 1976, ce sont les revues dans leur intégralité qui font l’objet de critiques comme le montre le numéro 63 de <span style="color:#800000;"><em>Jeune Photographie</em></span> où selon Jean-Pierre Lambert:</p>
<blockquote>
<p>« la plupart des revues photographiques françaises suit pratiquement le même schéma: après la publicité, le courrier des lecteurs, les informations, les nouveautés, les techniques, la manifestation des clubs et les petites annonces, puis à nouveau la publicité »</p>
</blockquote>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.Nume_riser_2_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">Jean-Pierre LAMBERT, JEUNE PHOTOGRAPHIE, 1976, frSFP_30x40_PUBLI_74xx 1</span></p>
<p>Les publications du club dont font partie les <span style="color:#800000;"><em>Cahiers des 30x40</em></span>, ainsi que les correspondances conservées dans le fonds d’archives s’avèrent une source d’informations précieuse pour comprendre la vie des périodiques et leur perception au sein de l’association. Contenues dans respectivement quatre et trois boites d’archives, elles livrent notamment des renseignements sur les chronologies des revues et les liens des membres du club avec le monde de la presse. Dans les correspondances de 1952 à 1959, le président Roger Doloy écrit à l'écrivain Marc Alyn que la revue <em><span style="color:#800000;">Ciné-Photo Magazine</span></em>, dont il est le rédacteur, cesse d’exister en janvier 1957 à cause du trop petit nombre de contrats publicitaires.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.DKHF_DH_s.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">CINÉ-PHOTO, novembre 1953, frSFP_per_30x40_0066</span></p>
<p>Enfin, il apparait que les périodiques du fonds des 30x40 servent de moyen de communication et de visibilité pour le Club. La revue <em><span style="color:#800000;">Ciné Sciences Photographie </span></em>en janvier 1957, rapporte le compte-rendu de la réunion « Les scientifiques et la photographie », tandis que d’autres informent des expositions à venir. Certaines revues consacrent des articles entiers au club et à sa présentation comme en témoigne la lettre de Roger Doloy à Bertrand Mersier en 1959 au sujet de l’article à venir de la revue allemande <span style="color:#800000;"><em>Fotopost</em></span> sur le Club des 30x40 à la suite de leur visite.</p>
<p>En conclusion, le fonds des périodiques propose non seulement une ouverture sur l’étude du Club des 30x40 mais d’une manière plus générale une entrée sur l’histoire des revues spécialisées en photographie. Couvrant une période allant de 1924 à 1999, l’ensemble des revues du fonds des 30x40 vient donc compléter celui de la Société Française de Photographie quant à lui davantage axé sur le XIX<sup>ème</sup> siècle.</p>
<h4>GOUJARD Jeane</h4>
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<p><a href="https://sfp.asso.fr/blog-collection/?post/2021/06/28/Mise-en-ligne-de-l-inventaire-du-fonds-de-periodiques-du-Photo-Club-des-30x40#_ftnref1" name="_ftn1" title="">[1]</a> Mr Vandamme qui devient membre de la présidence d’honneur du club.</p>
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</div>https://sfp.asso.fr/blog-collection/?post/2021/06/28/Mise-en-ligne-de-l-inventaire-du-fonds-de-periodiques-du-Photo-Club-des-30x40#comment-formhttps://sfp.asso.fr/blog-collection/?feed/atom/comments/1491Le Miroir : de nouveaux exemplaires en don à la SFPurn:md5:8f347e2d8ad0f79591a554b37af24c552014-10-17T13:59:00+02:002014-10-24T10:53:21+02:00Luce LEBARTLe Miroirdongeorgiele miroirsfp<p>Un grand merci à Madame Lecoroller pour ce don de plusieurs exemplaires de Le Miroir. ils viennent compléter notre belle collection. Le Miroir est aujourd'hui numérisé et en ligne sur Gallica. Néanmoins c'est un grand plaisir de pouvoir en profiter avec tous les sens, de l'odorat au toucher en passant même par l'olfactif (ce doux bruissement des pages que l'on tourne....)</p> <p><img title="IMG_0473.JPG, oct. 2014" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="IMG_0473.JPG" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2014_COLLECTIONS_SFP/.IMG_0473_m.jpg" /></p>
<p>Arrivée du journal Le Miroir à la SFP en octobre 2014. Avec en arrière plan une bouteille de vin de Georgie dont le cépage est classé au patrimoine naturel de l'Unesco - et qui nous a été offert par notre chercheur en résidence de ce mois d'octobre, le giorgien Giorgie, désormais connu à la SFP sous l'appellation Georgie from Georgia.</p>L'INTERNAUTE raconte l'histoire des photos centenaires au destin incroyable...urn:md5:e94542d2b10f72d9e045b94219dc4b2d2013-06-30T18:49:00+02:002014-05-04T15:50:12+02:00Luce LEBARTBiverbivercollecteconservationdoninternautephotographie de famillephotographies de famillephotos de familleSFPsociété française de photographie <a href="http://www.flickr.com/photos/sfp_collections/9176649030/" title="SFP_INTERNAUTE_30juin2013 de SFP collections, sur Flickr"><img src="http://farm6.staticflickr.com/5346/9176649030_05e0a596ce_z.jpg" width="503" height="640" alt="SFP_INTERNAUTE_30juin2013" /></a><div><a href="http://www.linternaute.com/actualite/histoire/des-photos-centenaires-au-destin-incroyable/">CLIQUER ICI POUR ACCEDER AU SUJET DE l'INTERNAUTE</a> : <a href="http://www.linternaute.com/actualite/histoire/des-photos-centenaires-au-destin-incroyable/">http://www.linternaute.com/actualite/histoire/des-photos-centenaires-au-destin-incroyable/</a><br /><p>Il y a plus de dix ans, étaient retrouvées dans une benne à ordure non loin de Villiers le Bâcle, des boites à biscuits en métal contenant des plaques de verres photographiques du début du XXe siècle. Sur les couvercles ou au dos de la plupart des boites figuraient des informations manuscrites commentant les images. Des dates (entre 1897 et 1905) et des noms de lieux revenaient souvent. Visiblement le photographe opérait non loin de Villiers le Bâcle, une petite commune de l'Essonne et fréquentait Saint-Gobain. Il parcourut aussi plusieurs pays et devait donc avoir des moyens importants et / ou des raisons motivées de voyager. A côté de ces noms géographiques, figuraient également des noms de personne. Et parmi ces noms, celui de Marie-Louise était certainement le plus répété. Un petit garçon, du nom de Paul, est aussi souvent décrit. Sur l'un des papiers entourant les plaques à l'unité, on a pu lire "Marie-Louise Biver". Nous en avons déduit, avec Stéphane Asseline, le généreux donateur qui a reconditionné le fonds dans des boites et des pochettes appropriées, que cette petite fille si souvent représentée dans les images était très probablement la fille ou la petite fille d'un Monsieur Biver, châtelain de son état. Car Marie Louise est souvent représentée avec un château à l'arrière plan. </p>
<p>Un article du Parisien plus tard (c'est à dire moins de 24h après que les images aient rejoint les collections de la Société française de photographie), des généalogistes amateurs, aidé par le journaliste du Parisien, confirment l'identité de Monsieur Biver, châtelain à Villiers le Bâcle, maire de la commune, et père de Marie-Hélène Biver. </p>
<p>Pourtant, pas de trace de Marie-Hélène dans les photographies. Cette troisième enfant de la famille Biver n'était pas encore née en 1905 quand le comte de Biver semble arrêter de photographier. Petite soeur de Marie-Louise, elle fût la dernière à habiter le château avant que celui-ci ne soit revendu, à la fin du 20e siècle à l'humoriste Yves le Coq. Depuis les recherches se poursuivent, spontanément et la vie et les voyages photographiques du Comte Eugène de Biver commencent à être mieux connues. Paul et MArie-Louise Biver, si souvent représentés dans ces images sont devenus historiens d'art et ont écrit, ensemble et chacun de leur côté plusieurs ouvrages. </p>
<p>Nous sommes très heureux, à la Société française de photographie, d'avoir pu participer à ce sauvetage photographique d'un fonds de famille dont l'intérêt, comme celui de la plupart des fonds de famille, dépasse celui de l'histoire de cette famille en particulier. Même si l'histoire de la famille Biver est des plus intéressante. C'est en effet autour du château de Villiers-le- Bâcle que s'est construit progressivement le village dont les maisons étaient des bâtisses du domaine. Ainsi ce fonds renseigne t-il sur l'histoire de ce village de l'Essonne mais aussi sur ce territoire autour de 1900. on y voit les moissons, la récolte des pommes de terre ainsi que des défilés ou des fêtes de village. C'est aussi la vie d'une famille autour de 1900 que l'on perçoit, à travers les scènes de chasse, de pique nique, les vues d'intérieur. De plus, le fonds Biver est un exemple exceptionnel d'usage précoce des procédés instantanés par un privé. Le comte Biver s'essaye à toutes les possibilités du médium, tentant de capturer des objets en vol, en course, en chute. Il réalise des séries d'images enregistrées à des intervalles de temps très court. Visiblement, il s'amuse beaucoup avec la photographie.</p>
<p>Enfin,ce fonds de 1200 images nous dit aussi les sentiments d'un père devenu photographe. Vers 1893, il était encore bien lus courant d'aller se faire prendre en photo chez le photographe plutôt que de s'adonner personnellement à cette pratique nouvelle. Le châtelain photographie régulièrement et avec attention ses enfants, Marie-Louise notamment. Il la représente, de près, de loin, en différentes tenues, en séquences, souvent ludiques. Et à travers ce jeu photographique auquel participe pleinement l'enfant, on se rend bien compte que le comte avait du plaisir à ces moments partagés an famille, avec la photographie. </p>
<p>Encore un grand merci à Stéphane Asseline, le donateur qui a choisi d'offrir ce fonds à la Société française de photographie après l'avoir délicatement conditionné.</p>
</div>CLEMENTINE : un nouveau DON (Plantureux) pour les collections de la SFPurn:md5:dfbe89457b8d614c186c9003127162732013-06-28T01:27:00+02:002014-05-04T15:47:20+02:00Luce LEBARTClémentineantic photographsarchivesclementinecollectecollectingcollecting photographscollectioncollectionneurconservationdonenrichissementfonds de dotationformationmarchandphotographsplantureuxpreservationserge plantureuxSFPsociété française de photographie <p>PRIERE DE TOUCHER LES IMAGES</p>
<a href="http://www.flickr.com/photos/sfp_collections/9155789158/" title="Don_Clementine_Serge_Plantureux_27juin2013 de SFP collections, sur Flickr"><img src="http://farm3.staticflickr.com/2867/9155789158_7f0b88a72c_z.jpg" alt="Don_Clementine_Serge_Plantureux_27juin2013" height="478" width="640" /></a>
<p>Plus de 3000 documents photographiques (albums, photographies isolées, encadrées et série de photographies) ont été offerts en don à la Société française de photographie ce jeudi 27 juin 2013, après validation par le Conseil d'Administration de la SFP.</p>
<p>Ce don est exceptionnel tant en quantité qu'en qualité (différents auteurs sont représentés) et la plupart des procédés, des formats et des dispositifs de présentation des images y figurent. </p>
<p>Il ne s'agit pas cependant d'éléments isolés mais bien d'un fonds, un fonds qui s'est constitué au fur et à mesure des années et du travail de collecte du marchand Serge Plantureux, installé galerie Vivienne, non loin de la SFP. La constitution de cette collection d'épreuves a été animée par un très beau projet, un projet utopique, comme le sont d'ailleurs la plupart des aventures de collection.</p>
<p>Parallèlement à son activité de marchand, Serge Plantureux a sillonné le monde entier et ramené de ses voyages des images autochtones : de l'Australie à l'Inde en passant par la Colombie, etc. Son idée était de constituer un fonds pédagogique idéal d'épreuves photographiques. Un fonds dont la vocation aurait été d'être mis à disposition, pour la consultation, de passionnés de photographie ancienne et de procédés historiques. Aux images collectées sur les marchés, se sont ajoutées des épreuves achetées aux enchères et d'autres à des marchands et libraires, tel André Jammes. Cet ensemble a constitué le Fonds de dotation Clémentine. Et c'est ce fonds de dotation qui est aujourd'hui offert, sous la forme d'un don, à la SFP, qui est, rappelons le, une association reconnue d'utilité publique. </p>
<p>L'ensemble du don Clémentine comprends 3 grands lots d'images : </p>
<p>Le premier rassemble des photographies et des tirages photomécaniques provenant de la collection du Duc de Luynes au Château de Dampierre. Cet ensemble vient compléter un fonds déjà important d'images et d'archives concernant le célèbre concours organisé par le Duc de Luynes avec la SFP dans les années 1850.</p>
<p>Le deuxième lot rassemble un fonds d'images acheté au grand libraire parisien André Jammes qui a directement participé de l'activité et du rayonnement de la SFP dans la deuxième moitié du XXe siècle. </p>
<p>Le troisième lot est caractérisé par ces photographies du monde entier et sur tout supports.</p>
<p>A l'heure où la SFP recommence à donner des formations, propose de plus en plus de visites de ses collections, ce don vient très utilement enrichir les collections. Nous pourrons désormais nous appuyer sur un matériel palpable. Ces images nous sont en effet données pour qu'elles soient touchées, manipulées et observées en pleine lumière.</p>
<p>Ce don est particulièrement généreux.</p>
<p>Nous remercions chaleureusement les membres du conseil d'administration du fonds de dotation Clémentine pour leur décision unanime et leur président Serge Plantureux, qui, par ce don contribue à soutenir et à dynamiser notre association vieille de plus de 150 ans. Il perpétue la vieille tradition du don inhérente à la constitution de la collection de la SFP et ce dès son origine, en 1854.</p>
<a href="http://www.flickr.com/photos/sfp_collections/9158925008/" title="DON_CLEMENTINE_RESERVE SFP_28juin2013 de SFP collections, sur Flickr"><img src="http://farm3.staticflickr.com/2853/9158925008_0d128bf7ab_z.jpg" alt="DON_CLEMENTINE_RESERVE SFP_28juin2013" height="640" width="427" /></a><br /><br />Les 72 boites de conservation et les 4 porte folios renfermant les photographies de grands formats ont rejoint aujourd'hui les réserves de la Société française de photographie.<br /><br /><br />On a retrouvé la trace du photographe inconnu par Julien Heyligen / Le Parisien 19 04 2013urn:md5:6ee08a88d0283b3858e90e7b3ec4e2602013-04-19T14:53:00+02:002014-05-04T15:50:12+02:00Luce LEBARTBiverbennedonphotographiesplaques de verrepoubellesauvetageSFPsociété française de photographie <p>Cliquer sur l'image pour voir l'article du parisien http://www.leparisien.fr/saclay-91400/on-a-retrouve-la-trace-du-photographe-inconnu-19-04-2013-2739563.php</p>
<p><a href="http://www.leparisien.fr/saclay-91400/on-a-retrouve-la-trace-du-photographe-inconnu-19-04-2013-2739563.php"><img src="http://www.leparisien.fr/images/2013/04/19/2738837_4e84df66-a878-11e2-a037-001517810e22.jpg" alt="
" width="350" /></a></p>
<h2>Les 1 120 clichés centenaires sauvés par hasard d’une poubelle
étaient l’œuvre du comte Eugène Biver, châtelain à Villiers-le-Bâcle.</h2>
<p>Il est <a class="invisible" href="http://actualites.leparisien.fr/mort.html">mort</a>
châtelain. Il passera à la postérité comme photographe. Le nom de
l’auteur des 1120 clichés pris entre 1895 et 1905 et retrouvés par
hasard dans une poubelle du plateau de Saclay est connu depuis hier
grâce au travail de généalogistes amateurs. Il s’agit du comte Eugène
Biver, propriétaire du château de Villiers-le-Bâcle à la fin du
XIXe siècle.
</p>
« A mesure que nous archivons ses
photos, nous en découvrons de plus en plus géniales », s’enthousiasmait
hier Luce Lebart, responsable des collections à la Société française de
photographie, à laquelle ce trésor oublié a été offert lundi par un
donateur essonnien.
<p>Le comte Eugène Biver est né le 15 février 1861 à
Saint-Gobain (Aisne). Issu de la haute société, il est âgé de 7 ans
quand son portrait photo est réalisé par un professionnel. « C’était une
pratique très en vogue à l’époque dans la bourgeoisie », témoigne Luce
Lebart. Esprit brillant, le comte sort major de l’Ecole centrale.
Ingénieur d’élite, il travaille dans les mines de fer, la fonderie, les
transports maritimes à vapeur ou la construction de locomotives, ce qui
l’amènera à voyager de part l’Europe et le Maghreb, en rapportant à
chaque fois de nombreuses photos.</p>
<p>Eugène Biver s’installe au milieu de sa vie au château de Villiers,
vaste bâtisse terminée sous le règne de Louis XIV en 1684 par le
seigneur de Saclay. « A peu près tout le village appartenait aux
Biver », témoigne Gilbert Lannois, né dans la commune en 1934. Le comte
était même maire de Villiers-le-Bâcle, à une époque où le département
s’appelait encore Seine-et-Oise. « Il faisait beaucoup de bien », assure
sa notice nécrologique dans la « Revue de la métallurgie » parue à sa
mort, en 1929.</p>
<strong><span class="intertitre">Yves Lecoq a racheté son château en 1995</span></strong>
<p>Car le comte n’était pas qu’un bourreau de travail mais, toujours
selon sa biographie, un homme « d’une affabilité profonde et d’une bonté
extrême ». Son sujet de photo préféré est sa première fille,
Marie-Louise <em>(photo du haut à gauche)</em>, née en 1896, dix ans après son grand frère Paul. « Les gens sourient sur ses photos de bohémiens <em>(photo du haut à droite)</em>.
Cela prouve qu’il avait su créer un climat de confiance. Pourtant,
c’était loin d’être son monde », ajoute Luce Lebart. Marie-Louise et
Paul devinrent historiens. La petite dernière du comte, Marie-Hélène,
célibataire endurcie, restera au château jusqu’à sa mort en 1985. La
bâtisse tombe alors à l’abandon.</p>
<p>En 1995, la demeure est achetée par… l’imitateur Yves Lecoq. « Que
ces photos aient été retrouvées dans des poubelles ne m’étonne pas. A
mon arrivée, tout avait été malheureusement vidé et placé dans des
bennes. Les plans du jardin étaient même éparpillés par terre », se
rappelle l’humoriste, qui a restauré le château et le fait visiter
l’été.</p>
<p>La Société française de photographie rêve maintenant d’exposer ces
clichés. « Il faut absolument les mettre en valeur. C’est extraordinaire
de pouvoir en quelque sorte créer un photographe », affirme Luce
Lebart.</p>
<p> </p>
<p class="source">
Le Parisien
</p>Tous à RUNGIS : vernissage photo à 4H30 demainurn:md5:e10c753b3f708e03de8b9691174dc9252013-04-02T18:33:00+02:002016-05-04T10:51:32+02:00Luce LEBARTExpositionsaude lascauxdonexpositionles halles de Parisléa nguyen-comoPaul Geniauxrungis <p>On sait que vous viendrez tous nombreux puisque vous serez tous libre demain, mercredi 3 avril à 4H30, dès l'ouverture du marché international (inutile de prétexter un autre vernissage, on ne vous croira pas). </p>
<p><img title="SFP_geniaux_les_halles2_boucher.jpg, oct. 2012" alt="SFP_geniaux_les_halles2_boucher.jpg" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/images-blog/.SFP_geniaux_les_halles2_boucher_m.jpg" /> Paul Géniaux, Coll. SFP</p>
<p>Ce sont de belles images du dernier don reçu par la SFP (fonds de Paul Géniaux) qui seront sur les cimaises du marché international de Rungis. Ces images jouxteront celles non moins magnifiques issues de la collection de Serge plantureux.</p>
<p>Voici une belle occasion de remercier à nouveau le généreux donateur Monsieur Jacques Lévy qui a offert les images à la SFP en octobre 2012 après une visite des collections en
compagnie de Denis Rebord, photographe et chargé de cours à Gobelins,
l'Ecole de l'image que l'on remercie aussi pour son soutien. Une pensée reconnaissante également à Françoise Reynaud du Musée Carnavalet qui fût de bon conseil pour ce don. </p>
<p>Ce don comprends 56 plaques de verre positives noir et blanc - et
souvent colorisées- réalisées par Paul Géniaux au début du XXe siècle. Ce fonds vient
compléter celui de Louis Vert, contemporain de Géniaux, qui
photographia aussi la vie quotidienne à Paris autour de 1900, avec
notamment une série touchante sur les clochards. Le nouveau fonds Géniaux de la SFP rassemble des images des Halles de
Paris, particulièrement vivantes et dignes des descriptions du Ventre
de Paris de Zola. On y rencontre aussi des vues de Paris sous la neige,
ainsi que des photographies des courses hippiques, plus précisément, du
public de ces courses hippiques.</p>
<p>En partance pour Rungis ce deux avril 2013...</p>
<p><img title="SFP_depart_Rungis_avril_2013.JPG, avr. 2013" alt="SFP_depart_Rungis_avril_2013.JPG" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/Blog_janv-avril2013/.SFP_depart_Rungis_avril_2013_m.jpg" /> Aude Lascaux et Léa Nguyen Como emballent les tirages réalisés par Picto que l'on remercie ici pour la qualité de leurs tirages et pour leur rapidité !</p>Le Miroir désormais consultable à la SFPurn:md5:4af351f0e57f2b0d959297d2f0c349d42012-11-20T17:30:00+01:002014-05-04T15:51:55+02:00Luce LEBARTLe Miroirdonmiroirnicolas le guernSFPsfp <p> " Le Miroir paie à n'importe quel prix les documents photographiques relatifs à la guerre, présentant un intérêt particulier" </p>
<p><img title="IMG_8968.JPG, nov. 2012" alt="IMG_8968.JPG" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/images-blog/.IMG_8968_m.jpg" /></p>
<p>Un nouveau don vient enrichir les collections de la Société française de photographie. Nicolas Le Guern, historien chercheur offre à l'association 134 numéros de la revue <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Miroir_%28hebdomadaire_photographique%29">Le Miroir</a> publiés entre 1915 et 1919.</p>
<br /><h4 id="docTitle"><span class="text">Pour en savoir plus sur l'hébdomadaire photographique Le miroir, consulter l'article de Joelle Beurier paru dans Etudes photographiques, numéro 20, juin 2007, paru sous le titre : "L’apprentissage de l’événement, le miroir et la grande guerre".<br /></span></h4>
<h4 id="docTitle"><span class="text"> http://etudesphotographiques.revues.org/index894.html : <br /></span></h4>
<div id="docSubtitle"><h4>“Le Miroir” et la Grande Guerre</h4>
</div>
<div id="docAuthor"> <h4><strong> Joëlle <span class="familyName">Beurier</span> </strong></h4>
</div>
<div id="docPagination"><h4>p. 68-83</h4>
<p>résumé : </p>
<p><em>Le Miroir</em> naît le 28 janvier 1912 de la transformation du <em>Supplément illustré du Petit Parisien </em>en une revue exclusivement photographique de qualité. Paul Dupuy, fils de Jean Dupuy, propriétaire du <em>Petit Parisien</em>,
est co-gérant du groupe depuis 1909. Influencé par les illustrés des
États-Unis – où il a passé plusieurs mois –, il ambitionne, avec <em>Le Miroir</em>,
de se positionner sur le marché des hebdomadaires illustrés. C’est tout
le rapport entre la photographie et l’information qu’il convient alors
de revoir. Sous sa férule, progressivement, les photographies du <em>Miroir</em>
passent du statut d’illustration à peine en rapport avec les textes à
celui de support des nouvelles, voire de vecteur d’informations absentes
du texte. Entre 1912 et 1914, la maquette du <em>Miroir</em> connaît
donc de nombreux et fréquents avatars, de tâtonnements en mutations à la
recherche de la formule juste. À la recherche surtout de la formule la
plus large, car l’hebdomadaire cible un public beaucoup plus érudit que
ne le laissent supposer le prix dérisoire et le choix de la
photographie, encore peu considérée dans le domaine de l’information.
Les thèmes proposés aux lecteurs sont donc variés. On attire les plus
instruits par des dossiers scientifiques et des informations d’ampleur
internationale, on divertit les autres par des feuilletons ou des
dossiers sur les célébrités. Surtout, le public est systématiquement
convié à interagir avec son hebdomadaire, régulièrement sollicité par
des “référendums” ou des concours amusants et rémunérés. C’est tout
simplement la formule du « pittoresque », alliant le sérieux des
nouvelles et le divertissement apporté par le cliché original, que <em>Le Miroir</em> développe comme sa griffe. Moins d’une décennie plus tard, le 4 juillet 1920, <em>Le Miroir</em> accomplit une ultime transformation en devenant <em>Le Miroir des sports</em>,
un magazine sportif exclusivement photographique. Entre ces deux dates,
certains numéros se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires et la
couverture de l’événement par les photographies a revêtu des formes
jusque-là inconnues. </p>
<p>Joelle Beurier</p>
</div>Un très beau don de photographies de Paul Géniauxurn:md5:c025e72f1b9d8a50654db6694cb08a082012-10-30T11:29:00+01:002014-05-04T15:51:23+02:00Luce LEBARTGéniauxbouchercourses hippiquesdongeniauxles hallesneigeparispoireaux <p>Des nouvelles images ont rejoint les collections de la Société française de photographie ! </p>
<p><img title="geniaux_livreur_les_halles2_Page_14.jpg, oct. 2012" alt="geniaux_livreur_les_halles2_Page_14.jpg" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/images-blog/.geniaux_livreur_les_halles2_Page_14_m.jpg" /></p>
<p>Le donateur, Monsieur Jacques Lévy a livré les images à la SFP ce lundi 29 octobre après-midi après une visite des collections en compagnie de Denis Rebord, photographe et chargé de cours à Gobelins, l'Ecole de l'image. Un grand merci à Monsieur Jacques Lévy pour sa générosité ainsi qu'à Denis pour avoir encouragé et facilité ce don.</p>
<p>Ce don comprends 56 plaques de verre positives noir et blanc - et souvent colorisées- réalisées par Paul Géniaux vers 1902. Ce fonds vient compléter celui de Louis Vert, contemporain de Géniaux, qui photographia aussi la vie quotidienne à Paris autour de 1900, avec notamment une série touchante sur les clochards.</p>
<p>Le nouveau fonds Géniaux de la SFP rassemble des images des Halles de Paris, particulièrement vivantes et dignes des descriptions du Ventre de Paris de Zola. On y rencontre aussi des vues de Paris sous la neige, ainsi que des photographies des courses hippiques, plus précisément, du public de ces courses hippiques.</p>
<p><img title="SFP_geniaux_les_halles2_boucher.jpg, oct. 2012" alt="SFP_geniaux_les_halles2_boucher.jpg" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/images-blog/.SFP_geniaux_les_halles2_boucher_m.jpg" /></p>
<p><img title="SFP_geniaux_neige.jpg, oct. 2012" alt="SFP_geniaux_neige.jpg" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/images-blog/.SFP_geniaux_neige_m.jpg" /></p>