COLLECTION SFP - Mot-clé - stagiaire<p>ACTUALITÉS DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHOTOGRAPHIE</p>2024-03-25T17:55:32+01:00Société française de photographie (SFP), Paris, Franceurn:md5:12b9090e33ddd6f31a6edee0c681de61DotclearLa vie au château, selon Albert E. Le Playurn:md5:7784addd34916f9498499d96087128ef2022-01-03T14:00:00+00:002022-06-21T15:16:41+01:00coll. SFPTraitement des fondsinventairestagestagiairetraitement des fonds <h4 align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><font face="Times New Roman, serif"><i>Inventaire d’un fonds de négatifs sur plaque de verre, attribués à Albert Le Play</i></font></h4>
<p><font face="Times New Roman, serif"><i><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_PN_xxxx1_r_t_065_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></i></font><em><span style="color:#999999"><font face="Times New Roman, serif">Albert E. LE PLAY, [</font><font face="Times New Roman, serif">Dr Albert Le Play - Autoportrait (?)</font></span><span style="color:#999999;">]</span><span style="color:#999999"><font face="Times New Roman, serif">, après 1917, plaque négative au gélatino-bromure d’argent, frSFP_1827im_PN_</font><font face="Times New Roman, serif">BP_0006-0017</font></span></em></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><font face="Times New Roman, serif"> Cet article rend compte de l’inventaire de treize <!-- Il est plus juste de partir directement de ces 13 boites comme tu expliques après comment tu en as isolé 5 de l’ensemble -->boîtes de négatifs sur plaque de verre du domaine de Ligoure, en Haute-Vienne, attribuées à Albert Le Play. La présence de ce fonds, dans les collections de la SFP, sans que sa provenance ne soit connue, soulève déjà quelques questions en amont de son inventaire.</font></p>
<h2 align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><font face="Times New Roman, serif"><font size="4" style="font-size: 14pt"><b>De multiples inconnues</b></font></font></h2>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"> Premièrement, l’identité véritable de l’auteur de ces photographies n’est pas certaine. S’il s’agit bien d’Albert Le Play, comme l’indiquent les inscriptions à l’encre sur les différentes boîtes, il reste encore à déterminer lequel. En effet, il existe des informations contradictoires sur ce photographe, dont on connaît un récit illustré de photographies, paru en 1908 sous le titre <i>Notes et croquis d’Orient et d’Extrême-Orient. </i>La base de données de la Bibliothèque nationale de France attribue cet ouvrage à Albert Camille Émile Le Play, docteur en médecine, biologiste et lauréat de la Société de Géographie, né à Vigen en 1875 et mort à Paris en 1964. Une autre série de photographies d'Albert Camille Émile Le Play consacrées Première Guerre mondiale</font><font face="Times New Roman, serif"><sup>1</sup></font><font face="Times New Roman, serif">, est d'ailleurs conservée au Musée de l'Armée à Paris.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">On recense cependant un autre Albert Le Play, également docteur en médecine, agronome et sénateur de 1892 à 1900, né à Graville-Sainte-Honorine en 1842 et mort à Paris en 1937. Ce dernier est le fils de Frédéric Le Play, économiste et ingénieur français décédé en 1882, à qui appartenait le Château de Ligoure qui apparaît sur les négatifs et dont la mention est reportée sur plusieurs des boîtes concernées.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">L’inventaire des auteurs de la SFP atteste enfin l'existence d’un troisième Albert Le Play, dont les dates de naissance et de mort, 1899-1940, sont probablement erronées. Celles-ci proviennent d’une note de source sur Wikipédia sur le sénateur Albert Le Play, et reprennent les dates extrêmes du <i>Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940)</i></font><font face="Times New Roman, serif">, sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"> Ensuite, la date exacte des photographies n’est, elle non-plus, pas connue. La date de parution de l’ouvrage de Le Play laisse toutefois suggérer une datation au tournant des XIX</font><sup><font face="Times New Roman, serif">e</font></sup><font face="Times New Roman, serif"> et XX</font><sup><font face="Times New Roman, serif">e </font></sup><font face="Times New Roman, serif">siècle<!-- Changement pour éviter répétition et clarifier la datation -->s. Cette intuition est confirmée par les boîtes elles-mêmes, recouvertes de la fameuse « étiquette bleue » des plaques au gélatino-bromure d’argent que les frères Lumière commercialisent à partir de 1882.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_DA_268__m.jpg" style="display:table" /></font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Une des boites du lot "Ligoure", fonds Albert E. Le Play, fr_SFP_1827_BP_0013 </font></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Reproduction numérisée d'une des boites du fonds. L'écriture manuscrite "Ligoure - Réserve" nous indique sa provenance.</font></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"> </p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"> La SFP est également en possession d’un inventaire manuscrit de la main d’Albert Émile Le Play. Une carte de visite à son nom est collée en deuxième de couverture.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_DA_276__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /><span style="color:#999999"><em><font face="Times New Roman, serif">Carte de visite collée sur la deuxième de couverture du carnet manuscrit d'Albert E. Le Play, frSFP_1827im_DA</font></em></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">"Docteur Albert E. Le Play, </font><font face="Times New Roman, serif"><em>22 rue de Montpensier (1<sup>er</sup>)<br />
Ancien chef de clinique et chef de laboratoire<br />
à la Faculté de Médecine<br />
Ancien interne des hôpitaux de Paris<br />
Docteur es Sciences - Lauréat d'Institut</em></font><br />
<font face="Times New Roman, serif"><em>Tél. Ric. 34-36"</em></font></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"> </p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"> Ce photographe, qui n’apparaît pas dans le <i>Bulletin</i></font><font face="Times New Roman, serif"> et dont on ignore s’il fut membre de la SFP,</font><font face="Times New Roman, serif"><i> </i></font><font face="Times New Roman, serif">est l’auteur plus d’une centaine de plaques stéréo-négatives déposées dans ses collections. Au-delà de rendre compte des nombreuses photographies prises lors des voyages de Le Play autour du monde, du Soudan Égyptien à la Chine, en passant par les États-Unis, et qui sont reproduites dans </font><font face="Times New Roman, serif"><i>Notes et croquis d’Orient et d’Extrême-Orient</i></font><font face="Times New Roman, serif">, cet inventaire atteste de photographies d’un Château à Ligoure, en Haute-Vienne, arguant pour l’attribution de ce fonds à Albert E. Le Play. </font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Cet inventaire manuscrit fut très utile lors de l’inventaire de ce fonds, car il permit de dater l’une des photographies reproduites ci-dessous, de l’année 1908. </font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">L’acte de décès d’Albert Camille Émile Le Play, numérisé sur le site de la mairie du premier arrondissement de Paris et reproduit dans cet article, atteste que ce dernier est bien le fils de Jean Albert Le Play et donc le petit fils de Frédéric Le Play, considéré comme l’un des fondateurs de la sociologie et propriétaire du domaine de Ligoure depuis 1856. Cela permet donc également de lier Albert Émile Camille Le Play au château de Ligoure.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.Acte_de_deces_1964_Paris_1er_Albert_E._Le_Play_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Capture d'écran de l'acte de décès d'Emile Camille Albert Le Play, numérisé sur le site des archives de la ville de Paris, http://archives.paris.fr, consulté le 17 décembre 2021</font></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">La filiation est donc établie. Par ailleurs, les photographies du fonds ont, pour certaines, un caractère relativement intime, ce qui soutient la thèse d’une série de photographies d’un fils effectuée au sein de sa famille.</font><font face="Times New Roman, serif"> L’attribution par la BnF de l’ouvrage </font><font face="Times New Roman, serif"><i>Notes et croquis d’Orient et d’Extrême-Orient </i></font><font face="Times New Roman, serif">à Albert E. le Play et la carte de visite collée dans l’inventaire manuscrit, également au nom d’Albert E. le Play, poussent donc à attribuer ce fonds de négatifs sur plaque de verre à Albert Camille Émile Le Play, né en 1875 et mort en 1964. </font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Voici donc les connaissances préalables à l’inventaire.</font></p>
<h2 align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><font face="Times New Roman, serif"><font size="4" style="font-size: 14pt"><b>Le domaine de Ligoure</b></font></font></h2>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"> En procédant à l’ouverture des dix-huit boîtes initialement réunies, et le classement de toutes les plaques de verre qu’elles contiennent, il est possible d’organiser le fonds en plusieurs thématiques. En tout, douze boites contenant centre quatre-vingt-dix-neuf négatifs ont été rassemblées dans un lot « Ligoure », une a été ajoutée au lot « Orient et extrême Orient » et les cinq restantes ont été mises de côté. Contrairement aux précédentes, les photographies qu’elles contenaient ne pouvaient pas être clairement attribuées à Albert Le Play. Ces dernières présentaient, entre autres, une série de nus féminins, des vues urbaines d’Italie ou encore une série de photographies de forêts. Il semble qu'elles ont été rapprochées de celles de Le Play, avec lesquelles elles partagent la même marque industrielle, au fil des organisations successives des collections de boîtes de plaques anonymes de la SFP. </font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Les douze boîtes du lot « Ligoure » ont été classées en cinq séries, « Château, fêtes et animaux », « Vues du Château et Automobiles », « Vues du parc/domaine », « Portait, animaux » et, enfin, « Portrait, Paysage ». Les négatifs, sur plaque sèche au gélatino-bromure d’argent, de la marque A. Lumière & ses fils, sont tous au format 13 x 18 cm, à l’exception de sept plaques au format 9 x 12 cm. </font><font face="Times New Roman, serif">Une sélection de certains négatifs, numérisés et reproduits en positif, accompagne cet article et donne une bonne impression, selon moi, de l’ensemble des négatifs du lot. Ces derniers laissent apercevoir ce que le train de vie au château de Ligoure pouvait être au début du siècle, entre portrait excentrique, photographie de famille bourgeoise et fête populaire. </font><font face="Times New Roman, serif">Certaines des photographies reproduites me permettront également d’apporter quelques éléments de réponse quant à l’identité mystérieuse du photographe.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"> </p>
<h2 align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><font face="Times New Roman, serif"><font size="4" style="font-size: 14pt"><b>Quelques images du fonds</b></font></font></h2>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"> </p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; text-indent: 1.27cm; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_PN_xxxx1_r_t_064_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></font><em><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Albert E. LE PLAY, [</font><font face="Times New Roman, serif">Portrait orientaliste</font><font face="Times New Roman, serif">], ca. 1908-1920, plaque négative au gélatino-bromure d’argent, frSFP_1827im_PN_</font><font face="Times New Roman, serif"><span lang="fr-FR">BP_0006-0017</span></font></span></em><br />
<br />
<font face="Times New Roman, serif">Est-ce un portrait d’Albert E. Le Play ou l’un de ses frères ou amis ? En tous cas, le turban, le tapis, les mocassins et le thé attestent de la vogue orientaliste de l'époque.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; text-indent: 1.27cm; margin-bottom: 0cm"><br />
<br />
<img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_PN_xxxx1_r_t_065_1_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><em><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Albert E. LE PLAY, </font><font face="Times New Roman, serif">Dr Albert Le Play</font><font face="Times New Roman, serif">, après 1917, plaque négative au gélatino-bromure d’argent, frSFP_1827im_PN_</font><font face="Times New Roman, serif"><span lang="fr-FR">BP_0006-0017</span></font></span></em></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><em><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif"><span lang="fr-FR"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.FRDAFAN84_O19800035v1007274_L_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></span></font></span></em><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Capture d'écran de l'attestation de rang d'Officer de la légion d'honneur, numérisé sur le site des archives nationales, https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/, consulté le 17 décembre 2021 </font></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Serait-ce le docteur Albert Camille Émile Le Play, avec une médaille de la Légion d’Honneur accrochée au buste ? Le document reproduit en dessous de la photographie du docteur Le Play, qui provient du site des Archives nationales, atteste du rang d’officier de la Légion d’honneur du docteur Le Play. Il a été nommé Chevalier en 1917 puis Officier en 1926. Une inscription manuscrite au-dessus de la photographie, à peine visible sur le positif, « Dr Albert Le Play », nous indique également la possible identité de l’homme représenté. Il s’agirait donc du docteur Albert Camille Émile Le Play, officier de Légion d’honneur, né en 1875 et auteur des photographies du fonds, ici cependant photographié dans ce qui pourrait être un studio professionnel.<sup>2</sup> </font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Le docteur serait donc âgé, au moment de cette photographie, soit d’au moins 43 ans, si la décoration à sa boutonnière est celle de chevalier, soit d’au moins de 51 ans, s’il s’agit de celle d’officier. À l’œil, je pencherais plus pour la première hypothèse.</font><font face="Times New Roman, serif"><i> </i></font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Cette photographie nous fournit ainsi une précision supplémentaire quant à la datation du fond.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_PN_xxxx1_r_t_067_1_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><em><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Albert E. LE PLAY, [</font><font face="Times New Roman, serif">Photographie de famille</font><font face="Times New Roman, serif">], ca. 1908-1920, plaque négative au gélatino-bromure d’argent, frSFP_1827im_PN_</font><font face="Times New Roman, serif"><span lang="fr-FR">BP_0006-0017</span></font></span></em></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Cet ensemble s’inscrit dans l’iconographie de la photographie amateur du début de siècle, comme l’illustre une possible photographie de la famille Le Play. L’homme à la fourrure et au parapluie donne toutefois une certaine touche ironique à cet instant très traditionnel.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_PN_xxxx1_r_t_070_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><span style="color:#999999"><em><font face="Times New Roman, serif">Albert E. LE PLAY, </font><font face="Times New Roman, serif">Auto (1908) - (Renault)</font><font face="Times New Roman, serif">, 1908, plaque négative au gélatino-bromure d’argent, frSFP_1827im_PN_</font><font face="Times New Roman, serif">BP_0006-0017</font></em></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><span style="color:#999999"><em><font face="Times New Roman, serif"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_DA_269__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" />Carnet manuscrit d'Albert E. Le Play, frSFP_1827im_DA</font></em></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">J’ai pu retrouver une ligne, numérotée 2.037, reproduite en dessous de la photographie, dans l’inventaire de manuscrit de Le Play qui correspond à ce négatif. Cela permet ainsi une datation exacte, chose rare et donc précieuse dans ce lot. L’inventaire de Le Play date cette photographie de 1908. Il est probable que les autres photographies de cette série sur les automobiles aient été prises au même moment. </font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Le cadrage assure l’affirmation du statut social bourgeois du couple. Si cela n’est pas assez clair avec l’automobile, le château au second-plan le rappelle sans faute.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"> </p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_PN_xxxx1_r_t_069_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><em><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Albert E. LE PLAY, [</font><font face="Times New Roman, serif">fête populaire]</font><font face="Times New Roman, serif">, ca. 1908-1920, plaque négative au gélatino-bromure d’argent, frSFP_1827im_PN_</font><font face="Times New Roman, serif"><span lang="fr-FR">BP_0006-0017</span></font></span></em></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Le fonds est également composé de photographies de fêtes populaire, qui laissent apercevoir les jeux auxquels se livrait la population lors de ces fêtes. L’aspect « instantané » de ces photographies est assez intéressant car cela contraste assez fortement avec le reste du fonds. Il serait également intéressant de se demander comment Le Play est parvenu à prendre une photographie sous cet angle. Est-il perché sur une plateforme ? L’appareil est-il fixé sur un autre poteau ?</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"> </p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_PN_xxxx1_r_t_069_1_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><span style="color:#999999;"><em><font face="Times New Roman, serif">Albert E. LE PLAY, [</font><font face="Times New Roman, serif">fête populaire]</font><font face="Times New Roman, serif">, ca. 1908-1920, plaque négative au gélatino-bromure d’argent, frSFP_1827im_PN_</font><font face="Times New Roman, serif"><span lang="fr-FR">BP_0006-0017</span></font></em></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><font face="Times New Roman, serif">Ici, une autre vue d’un jeu lors d’une fête populaire. Les prix que peuvent probablement gagner les participants sont assez variés - une bouteille (de vin ? de champagne ?), un foulard ou un morceau d’étoffe ou un lapin mort. Encore une fois, il est intéressant de se demander comment le photographe est parvenu à prendre cette photographie. Est-il perché dans un arbre ou a-t-il orienté son appareil <em><font face="Times New Roman, serif"><!-- Les dates supposées pour la prise de vue autorisent à envisager que le photographe utilise un appareil plus maniable, de type appareil détective / Kodak Pocket etc. Peut-être le terme de chambre est-il un peu réducteur en l’occurrence ? --></font></em>vers le haut ? Compte-tenu des dates supposées de prise de vue, on peut envisager l'utilisation d'un appareil plus maniable qu'une chambre avec trépied. L' "Express Nadar" ou le "Photo-Vélo", par exemple, tous deux commercialiés dans les années 1890, offraient une plus grande maniabilité au photographe. </font><span style="display: none;"> </span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"> </p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"><span lang="fr-FR"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_PN_xxxx1_r_t_068_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></span></font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><em><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Albert E. LE PLAY, [</font><font face="Times New Roman, serif">fête populaire]</font><font face="Times New Roman, serif">, ca. 1908-1920, plaque négative au gélatino-bromure d’argent, frSFP_1827im_PN_</font><font face="Times New Roman, serif"><span lang="fr-FR">BP_0006-0017</span></font></span></em></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Une autre vue d’une fête populaire. Deux groupes sont séparés par une barrière. Serait-ce une séparation selon l’appartenance à une certaine classe sociale, comme le suggèrent les habits des hommes sur la droite, presque tous en costume trois pièces et coiffés de hauts-de-forme ? Ces hommes vont-ils participer à un jeu ou un évènement, vu qu’ils semblent être à l’intérieur d’un enclos ? </font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif">Le point de vue du photographe est également intéressant. Est-il placé dans un rang opposé faisant face à cette rangée d’hommes ? Si oui, on pourrait supposer un jeu au cours duquel s’affrontent deux équipes adverses.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"> </p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.frSFP_1827im_PN_xxxx1_r_t_066_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><span style="color:#999999;"><em><font face="Times New Roman, serif">Albert E. LE PLAY, [</font><font face="Times New Roman, serif">intérieur du château]</font><font face="Times New Roman, serif">, ca. 1908-1920, plaque négative au gélatino-bromure d’argent, frSFP_1827im_PN_</font><font face="Times New Roman, serif"><span lang="fr-FR">BP_0006-0017</span></font></em></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><span style="color:#999999;"><font face="Times New Roman, serif">Photographie d’un intérieur bourgeois au début du XX</font><sup><font face="Times New Roman, serif">e</font></sup><font face="Times New Roman, serif"> siècle. L’inscription « F. LE PLAY » sur le socle du buste à droite de la photographie confirme l’attribution du fonds à un membre de la famille de Frédéric.</font></span></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"> </p>
<h2 align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><font face="Times New Roman, serif"><font size="4" style="font-size: 14pt"><b>Conclusion</b></font></font></h2>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"> Si l’inventaire de ces treize boites a permis de confirmer l’attribution à Albert E. Le Play, il a également servi à établir une généalogie plus claire de la famille Le Play, et corriger les dates de naissance et de mort inscrites dans la base de données de la SFP. Le lot « Ligoure » vient donc s’ajouter au fonds Le Play, ou, afin être plus précis, à la suite des découvertes lors de cet inventaire, le fonds Albert Camille Émile Le Play.</font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"> Ce lot atteste également de ce que le train de vie d’une famille bourgeoise pouvait être au tournant du XX</font><sup><font face="Times New Roman, serif">e</font></sup><font face="Times New Roman, serif"> siècle. Entre photographies de famille, fascinations orientalistes, vues du château et du domaine, promenades en automobile et sorties de chasse, ce fonds rappelle également que la photographie d’amateur, à cette époque, est une activité extrêmement couteuse et chronophage, réservée à la classe sociale supérieure. </font></p>
<p align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm"><font face="Times New Roman, serif"> Quant aux boites mises de côté, deux ont été attribuées, grâce à une étiquette sur l'une des plaques de verres indiquant son nom, au photographe Louis Georges, adhérant de la SFP en 1904 et décédé le 9 mai 1912. La deuxième boîte attribuée au photographe, qui contient une série de photographie de forêts, pourrait faire partie des clichés pris par Louis George au Bois de Vincennes après le cyclone du 16 juin 1908, qui sont mentionnés dans le bulletin de la Société d’Excursion des Amateurs de Photographie de 1908. Louis George en fût, par ailleurs, le secrétaire général. Deux boites, l’une contenant une série de nus féminin qui s’inscrivent dans l’iconographie des nus académiques et l’autre une multitude de négatifs et positifs dans des formats divers – stéréoscopie, support souple, plaque de verre en 12 x 6 cm, 13 x 18 cm, 9 x 6.5cm, etc- n’ont pas pu être attribuées. La dernière boite, qui contient une série de photographie de voyage en Italie, pourrait être intégrée au fonds Albert E. Le Play, puisque son inventaire manuscrit indique qu'il a voyagé dans plusieurs villes italiennes. Je n’ai cependant trouvé aucun élément qui me permette d'affirmer que cette série est bien de lui.</font></p>
<h2 align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><strong>LACHAUD Audwin</strong></h2>
<p> </p>
<h3 align="justify" class="western" lang="fr-FR" style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;"><span style="color:#999999;"><u>Notes de bas de page</u></span></h3>
<p><span style="color:#999999;">1. Cette série est numérisée et accessible sur le site de la Réunion de Musées Nationaux: https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks?authors=Emile%20Camille%20Albert%20Le%20Play</span></p>
<p><span style="color:#999999;">2. Par ailleurs, la série de photographie de le Première Guerre mondiale sur le site de la RMN, <em>ibid</em>, comporte une épreuve titrée "Le Général Gouraud décore le docteur Albert Le Play". Les décorations que l'ont aperçoit sur la photographie qui ouvre cet article pourraient correspondre à celles décernées lors de cette cérémonie qui eut lieu, d'après la légende indiquée sur le site de la RMN, le 4 février 1918. Cela nous donne donc une indication supplémentaire quant à la datation du fonds.</span></p>
<p> </p>https://sfp.asso.fr/blog-collection/?post/2021/12/17/le-play#comment-formhttps://sfp.asso.fr/blog-collection/?feed/atom/comments/1496Mise en ligne de l'inventaire du fonds de périodiques du Photo-Club des 30x40urn:md5:68d0879cb5bbdf14caaed8d8aa70d29f2021-06-28T16:55:00+02:002022-07-11T16:32:38+02:00coll. SFPTraitement des fondsbibliothèquecollectionconservationdonstagestagiairetraitement des fonds<h3> </h3>
<div>
<div id="ftn1"> </div>
</div> <h2><strong>365 classeurs...</strong></h2>
<p>En mai 1999, la SFP reçoit en don l’ensemble des archives et collections du Photo-Club des 30x40, fondé en 1952 et dissout en 1998. À l’instar de nombreux clubs constitués au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, leur ambition est de créer des discussions autour de la photographie, critiquant par la même occasion la défaillance des institutions en France à ce sujet. Le Club photographique de Paris, ou plus communément appelé « les 30x40 », est créé en 1952 par le journaliste photographe Roger Doloy qui en reste le président jusqu’en 1976. Il sera également nommé rédacteur en chef de la revue <em><span style="color:#800000;">Ciné-Photo Magazine</span></em> en 1956. Le club se caractérise par un activisme photographique avide de jeunesse comme en témoignent leur rubrique « les jeunes photographes » ou encore le nom de leur revue <span style="color:#800000;"><em>Jeune Photographie</em></span>.</p>
<p>Le club constitue un lieu d’échanges entre les membres mais aussi entre les clubs français et étrangers. Ainsi, l’ensemble du fonds répertorie <strong>210 titres de périodiques allant des années 1930 aux années 1990</strong>, dont les formats varient du A3 au A5 pour certains. De plus, il couvre un ensemble de <strong>17 pays </strong>comme, pour n’en citer que quelque uns : la Belgique, l’Espagne, la France, la Hollande ou encore la Tchécoslovaquie. En complément, les archives des 30x40 dont le doctorant Guillaume Blanc a réalisé l’inventaire, présentent une ressource exceptionnelle pour retracer l’histoire de cette association dans ses périodes difficiles, ses débats et querelles. Les 30x40 laissent à la Société Française de Photographie <strong>365 boites de périodiques</strong>, comprenant une vingtaine de bulletins et catalogues d’expositions des clubs étrangers. Or cet ensemble de périodiques depuis son arrivée n’avait pas jusqu’ici fait l’objet d’un inventaire. Telle était la mission de stage qui m’a été confiée : inventorier ce fonds se répartissant sur six étagères et dont la complexité et la diversité se révélèrent au fur et à mesure de son traitement. L’ensemble de ces périodiques est désormais accessible via le catalogue de la bibliothèque de la SFP :</p>
<p><a href="https://sfp.asso.fr/sfp-bibliotheque/opac_css/index.php?search_type_asked=perio_a2z" hreflang="fr" title="Bibliothèque SFP: fonds périodiques">https://sfp.asso.fr/sfp-bibliotheque/opac_css/index.php?search_type_asked=perio_a2z </a></p>
<p>En effet, le contenu des revues et leurs agencements s’avèrent extrêmement divers. Certaines sont davantage consacrées à un aspect commercial, publicitaire du matériel photographique comme la célèbre revue <span style="color:#800000;"><em>Phot'Argus</em></span>, dont le sommaire révèle l’audience professionnelle.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.20210625_114719_s.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.sommaire_phot_argus_s.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;"><em>PHOT’ARGUS</em>, numéro 76 octobre/novembre 1976 , France, frSFP_per_30x40_00116</span></p>
<p> </p>
<p>D’autres se font le réceptacle d’informations sur l’art en général, avec des rubriques sur les expositions, la peinture ou encore le cinéma. C’est le cas notamment du périodique <span style="color:#800000;"><em>Journal de l’Amateur d’Art</em></span> dédié à la sculpture et à la peinture, ne consacrant aucune de ses rubriques à la photographie.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.jdshfjkh_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">JOURNAL DE L'AMATEUR D'ART, décembre 1983, France, frSFP_per_30x40_0102</span></p>
<p> </p>
<p>Le fonds contient également des catalogues d’éditeurs ainsi que des catalogues d’expositions, ou bulletins de clubs souvent échangés en contrepartie de ceux du club des 30x40. On peut ainsi trouver le <span style="color:#800000;"><em>Bulletin de la FNSPF</em></span>, le <em><span style="color:#800000;">Bulletin de la SFP</span></em> ou encore le <span style="color:#800000;"><em>Bulletin de l'Association des Jeunes Photographes</em></span>. Ces documents témoignent de l’importance des échanges vivement encouragés au sein du club, confirmé, par ailleurs, par le panel de pays présents au sein du fonds. Enfin, alors que certains périodiques ne présentent qu’un nombre restreint de numéros, d’autres comme<span style="color:#800000;"><em> Popular Photography</em></span> ou <em><span style="color:#800000;">Photo Cinéma</span></em> se caractérisent non seulement par un grand nombre d’exemplaires mais aussi de doublons.</p>
<p>En réalité, rares sont celles qui ne s’en tiennent qu’à la photographie, comme le souligne l’article de Jean Beauchesne dans les <span style="color:#800000;"><em>Cahiers mensuels du Club Photo de Paris</em> <em>- Jeune Photographie</em></span> en 1964. Celui-ci rapporte à propos de la revue <em><span style="color:#800000;">Foto</span></em>, éditée en Hongrie de 1957 à 1980, qu’elle étonne par la présence lacunaire de publicités en son sein ainsi que la place accordée à la photographie. En effet, contrairement aux revues françaises, celle-ci n’insère pas de rubrique dédiée au cinéma ni à l’audiovisuel.</p>
<p> </p>
<h2><strong>Les périodiques vus à travers le Photo-Club des 30x40</strong></h2>
<p>À travers ces cahiers mensuels du Club des 30x40, il est possible de comprendre quelle place les 210 titres de périodiques ont pu occuper au sein de la vie du club, que en a été l’utilisation, et la perception qui en a été faite. Ainsi, les cahiers de 1953 accueillent une section <u>« la presse photographique et nous »</u> qui rapporte les articles parus dans les périodiques concernant les activités du club. Le numéro de juin/juillet 1953 nous informe que</p>
<blockquote>
<p>« « Photo-Ciné-Revue » a publié l’annonce de notre Salon dans son dernier numéros. « Le photographe »publie régulièrement nos échos et Mr Vandamme<a href="https://sfp.asso.fr/blog-collection/?post/2021/06/28/Mise-en-ligne-de-l-inventaire-du-fonds-de-periodiques-du-Photo-Club-des-30x40#_ftn1" name="_ftnref1" title="">[1]</a> nous propose une page dans « L’Officiel » ».</p>
</blockquote>
<p>Cette section devient la <u>« revue des revues »</u> dirigée par Yves Baudet évoluant vers une analyse critique des périodiques et de leur agencement. En 1970, Roger Doloy reprend la rédaction de cette rubrique qui propose une description analytique des revues <em><span style="color:#800000;">Photo</span></em>, <span style="color:#800000;"><em>Photo-Ciné revue</em></span>, <em><span style="color:#800000;">Photo-cinéma magazine</span></em>, <em><span style="color:#800000;">Ciné-Photo amateur</span></em> et <span style="color:#800000;"><em>L'Officiel de la Photographie et du Cinéma</em></span>. Revues qui occupent une place particulière au sein du Club des 30x40, ce dont témoignent les accords de réductions de prix pour les membres, conclus et mentionnés dès 1955 puis à nouveau dans la rubrique « <u>notecorama</u> » en 1973.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.Nume_riser_s.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">Section Abonnements aux Revues photographiques, dans "La vie du Club", JEUNE PHOTOGRAPHIE, 1955, frSFP_30x40_PUBLI_52-59.1</span></p>
<p>En 1954, le rôle des périodiques évolue au sein des <span style="color:#800000;"><em>Cahiers du Club</em></span> se matérialisant désormais sous la forme d’entrées « <u>lettres de</u> ». Il s’agit désormais d’entretenir des correspondances directes avec les clubs étrangers et de relater ce qu’ils apportent à la démarche du Club des 30x40. Ces sections apportent de précieuses informations sur les relations entre clubs, leurs différentes filiations ou animosités. Le club encourage également les membres à rapporter des exemplaires de revues qu’ils auraient en double pour enrichir leur bibliothèque. Cette pratique ainsi que l’importance des échanges inter club sera l'une pistes à explorer pour expliquer la quantité importante de doublons recensés au cours de l’inventaire.</p>
<p><em><span style="color:#800000;">Les Cahiers du Club 30x40</span></em> retranscrivent les discussions se déroulant au cours des assemblées générales, ainsi les rubriques consacrées aux revues semblent mettre l’accent sur certains périodiques pour leur intérêt pédagogique, voire leur rôle de modèle pour les cahiers eux-mêmes, ou encore pour leur inscription dans l’actualité photographique.</p>
<p>En janvier 1955 dans le numéro 20 des cahiers du club, Henri Perrot, dans la section « <u>Revue de la presse photographique</u> » informe par exemple le lecteur de la présence de conseils et aides techniques en son sein.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.revue_presse_s.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">Hervé BLANC de LAHAULTE, Section "Revue de la presse photographique", JEUNE PHOTOGRAPHIE, 1955, frSFP_30x40_PUBLI_52-59.1</span></p>
<p>En 1969, il s’agit désormais de faire la critique d’un article sélectionné pour sa pertinence au regard des activités du club. C’est ce à quoi s’emploie Pierre Jean Balbo dans la section « <u>sur un article</u> ». Enfin, en 1976, ce sont les revues dans leur intégralité qui font l’objet de critiques comme le montre le numéro 63 de <span style="color:#800000;"><em>Jeune Photographie</em></span> où selon Jean-Pierre Lambert:</p>
<blockquote>
<p>« la plupart des revues photographiques françaises suit pratiquement le même schéma: après la publicité, le courrier des lecteurs, les informations, les nouveautés, les techniques, la manifestation des clubs et les petites annonces, puis à nouveau la publicité »</p>
</blockquote>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.Nume_riser_2_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">Jean-Pierre LAMBERT, JEUNE PHOTOGRAPHIE, 1976, frSFP_30x40_PUBLI_74xx 1</span></p>
<p>Les publications du club dont font partie les <span style="color:#800000;"><em>Cahiers des 30x40</em></span>, ainsi que les correspondances conservées dans le fonds d’archives s’avèrent une source d’informations précieuse pour comprendre la vie des périodiques et leur perception au sein de l’association. Contenues dans respectivement quatre et trois boites d’archives, elles livrent notamment des renseignements sur les chronologies des revues et les liens des membres du club avec le monde de la presse. Dans les correspondances de 1952 à 1959, le président Roger Doloy écrit à l'écrivain Marc Alyn que la revue <em><span style="color:#800000;">Ciné-Photo Magazine</span></em>, dont il est le rédacteur, cesse d’exister en janvier 1957 à cause du trop petit nombre de contrats publicitaires.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2021/.DKHF_DH_s.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#696969;">CINÉ-PHOTO, novembre 1953, frSFP_per_30x40_0066</span></p>
<p>Enfin, il apparait que les périodiques du fonds des 30x40 servent de moyen de communication et de visibilité pour le Club. La revue <em><span style="color:#800000;">Ciné Sciences Photographie </span></em>en janvier 1957, rapporte le compte-rendu de la réunion « Les scientifiques et la photographie », tandis que d’autres informent des expositions à venir. Certaines revues consacrent des articles entiers au club et à sa présentation comme en témoigne la lettre de Roger Doloy à Bertrand Mersier en 1959 au sujet de l’article à venir de la revue allemande <span style="color:#800000;"><em>Fotopost</em></span> sur le Club des 30x40 à la suite de leur visite.</p>
<p>En conclusion, le fonds des périodiques propose non seulement une ouverture sur l’étude du Club des 30x40 mais d’une manière plus générale une entrée sur l’histoire des revues spécialisées en photographie. Couvrant une période allant de 1924 à 1999, l’ensemble des revues du fonds des 30x40 vient donc compléter celui de la Société Française de Photographie quant à lui davantage axé sur le XIX<sup>ème</sup> siècle.</p>
<h4>GOUJARD Jeane</h4>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<div>
<hr size="1" />
<div id="ftn1">
<p><a href="https://sfp.asso.fr/blog-collection/?post/2021/06/28/Mise-en-ligne-de-l-inventaire-du-fonds-de-periodiques-du-Photo-Club-des-30x40#_ftnref1" name="_ftn1" title="">[1]</a> Mr Vandamme qui devient membre de la présidence d’honneur du club.</p>
</div>
</div>https://sfp.asso.fr/blog-collection/?post/2021/06/28/Mise-en-ligne-de-l-inventaire-du-fonds-de-periodiques-du-Photo-Club-des-30x40#comment-formhttps://sfp.asso.fr/blog-collection/?feed/atom/comments/1491Fonds Herbert William HARRISurn:md5:d4e377b2006c5734dc8218032e1e40b22020-05-04T11:20:00+01:002021-11-22T14:47:20+00:00coll. SFPTraitement des fondsharrisstagestagiaire <p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"><strong>Herbert William HARRIS (1880-1937)</strong></p>
<p align="center" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">Parmi l’ensemble de tirages d’expositions couvrant les années 1930 aux années 1990 se trouvent des épreuves déposées dans les collections de la <em>SFP </em>à l’occasion de manifestations telles que le <em>Salon International d’Art Photographique</em>. Ce salon, qui se tenait au mois d’octobre jusqu’en 1952, a permis d’alimenter un fonds qui n’a cessé de grandir au fur et à mesure des éditions. En plus des images sélectionnées et exposées, les tirages envoyés par les photographes permettent de retracer des ensembles cohérents, parfois particulièrement représentatifs d’une pratique et d’une implication au sein de la <em>SFP</em>. Le fond de Herbert William Harris de la <em>SFP</em>, constitué de 252 épreuves, est de ceux-là.</p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">Herbert William Harris est né le 14 juin 1880 à Birchington-on-Sea dans le comté du Kent en Angleterre. Il est le fils de William Harris et de Jane Grandt. Sa présence à Paris est attestée au plus tôt en 1919 : une mention de son nom de la version parisienne du <em>Chicago Tribune</em> du 22 octobre 1919 stipule qu’il aurait donné 10 francs pour une levée de fond en aide aux bibliothèques parisiennes.</p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">Aucune source n’a permis d’identifier une pratique professionnelle, et son activité de photographe, sûrement pratiquée en amateur, est restée relativement méconnue. Dans le registre de décès de la mairie de Paris, il est dit qu’il était professeur d’anglais. Il est toutefois possible de retracer son parcours de photographe grâce à son adhésion en février 1923 à la <em>SFP</em>, parrainé par Ernest Cousin et M. Lagrange.</p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">En 1926, il expose pour la première fois au <em>Salon International d’Art Photographique</em> organisé conjointement par la <em>SFP </em>et le <em>Photo – Club de Paris</em> avec le <i>Portrait de M. Colin</i>. Par la suite, il expose très régulièrement au salon annuel de la <em>SFP </em>jusqu’à sa mort en 1937. L’une de ses participations les plus notables est certainement celle de 1933 dont la critique dans le bulletin fut rédigée par Emmanuel Sougez :</p>
<blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">« J’aime beaucoup l’esprit des images que nous propose Herbert W. Harris.<font size="2"><font face="Symbol, serif"> [</font></font>…<font size="2"><font face="Symbol, serif">]</font></font> Ce curieux bohème de l’objectif, dont beaucoup de traits font penser à Atget, est comme ces poètes qui emplissent leurs poches de notes et s’en tiennent. [Ces photographies<font size="2"><font face="Symbol, serif">]</font></font> sont de sensibles reportages sur la vie des rues de Paris. »</p>
</blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">Voilà une phrase qui décrit bien l’esthétique de ce photographe. Nous conservons dans le fonds d’Herbert W. Harris une photographie du salon de 1933 intitulé « Vieux toits, vieux bois. »</p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/frSFP_0787im_EP_0079_r_2__.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: center;"><span style="color:#808080;">Herbert W. HARRIS – <i>Vieux toits, vieux bois</i>, c.1933, tirage bromure d’argent, 31,5x24,8 cm, frSFP_0787im_EP_0079</span></p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">En 1929 il adhère également à la <em>Société d’excursions d’amateurs de photographie</em> (<em>SEAP</em>). Il est très actif au sein de ce groupe, et l’on retrouve dans le bulletin des années 1930 de nombreuses mentions de ses photographies et de ses interventions. À la lecture de toutes ces occurrences, ce devait être un « bon vivant », aimant l’humour et l’ironie, traits de caractère que l’on retrouve d’ailleurs dans ses œuvres. En avril 1929, sa photographie intitulée « Boudidiou », ce portait d’un ouvrier parisien, casquette vers l’arrière et cigarette à la bouche est saluée par les sociétaires lors de la sa présentation. Le président de la séance M. Henry Bouré écrit à propos :</p>
<blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">« Cette œuvre magnifique prouve que la bromure est un procédé qui, bien manié, permet de conduire au grand art ! »</p>
</blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/frSFP_0787im_EP_0126_r_2__.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: center;"><span style="color:#808080;">Herbert W. HARRIS – <i>Boudidiou</i>, c.1929, tirage bromure d’argent, 21x25 cm, frSFP_0787im_EP_0126</span></p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">Néanmoins il ne faut pas réduire son activité à un simple curieux de la vie urbaine. Ses études de paysages furent louées par membres de la <em>SEAP </em>et il multiplie ses voyages, notamment à Bruges, en Angleterre mais aussi dans les campagnes françaises comme Caudebec, Dunkerque et Vannes. À Ploumanac’h il réalise une prise de vue nommée « Pointe et Rocs », comme il est écrit dans le bulletin de mars 1935, mais dont le titre originel est « The Pointed Rock ». Cette photographie est qualifiée comme étant :</p>
<blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">« une bonne étude de mer se brisant sur les rochers […<font face="Symbol, serif"><font size="2" style="font-size: 11pt">]</font></font> le mouvement de l’eau est excellent. »</p>
</blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/frSFP_0787im_EP_0129_r__.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/.frSFP_0787im_EP_0129_v___s.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: center;"><span style="color:#808080;">Herbert W. HARRIS – <i>The Pointed Rock Ploumanac’h</i>, c.1935, tirage argentique, 27x26 cm, frSFP_0787im_EP_0129</span></p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">Veuf depuis la mort de son épouse Florence Lee, il décède à l’âge de 57 ans le 24 décembre 1937 à l’hôpital Cochin situé dans le 14<sup>e</sup> arrondissement de Paris. Le bulletin de mars 1938 inclut une nécrologie rédigée par M. Claude de Santeul qui décrit l’homme qu’il pouvait être :</p>
<blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">« Original, curieusement pittoresque d’aspect et de manière, ne détestant ni la bohème ni l’humour, c’était tout d’abord un excellent cœur, ce fut souvent un délicat artiste. »</p>
</blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/frSFP_0787im_EP_0187_r_2__.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: center;"><span style="color:#808080;">Herbert W. HARRIS – La chanson du chagrin (aimer, rêver, souffrir, mourir), s.d. (entre 1919-1937), tirage bromure d’argent surimpression blanc, 36x24 cm, frSFP_0787im_EP_0187</span></p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">On retrouve chez lui une légèreté et une liberté de tons très agréables. À la fois dans les sujets qu’il choisit de traiter mais également par le sens critique qu’il sait donner à ses clichés. Un œil avisé qui rend ses compositions originales et uniques. Lorsque l’on est plongé dans son œuvre, la vie populaire de Paris est clairement mise en avant, loin de l’aspect actuel des quartiers du centre-ville de la capitale. Pour conclure un dernier commentaire prononcé il y a tout juste 89 ans en février 1931 à la SEAP :</p>
<blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">« HARRIS l’excellent camarades, à le don de faire rire tous le monde. Ses compositions sont souvent marquées d’un sens critique. Il y a beaucoup à prendre dans ses manières de rendre des sujets dans lesquels nombre d’entre nous ne sauraient rien trouver. »</p>
</blockquote>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">Bien que peu connu, même s’il fut publié le magazine <i>L’Illustration</i> en octobre 1930, on trouve une mention postérieure à sa mort dans le magazine <i>Le Photographe </i>d’avril 1946. Il est question d’une de ses photographies présentant des touristes sur le parvis de Notre-Dame, bravant la pluie et les flaques d’eaux. Herbert Harris l’avait intitulé « Ils ont voulu voir Paris… ». Cette photographie n’est pas présente mais un autre tirage correspondant est identifié.</p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/frSFP_0787im_EP_0173_r_1__.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: center;"><span style="color:#808080;">Herbert W. HARRIS – <i>Le Parvis de N-D de Paris par temps de pluie</i>, c.1932, tirage bromure d’argent, 34x24,7 cm, frSFP_0787im_EP_0173</span></p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/frSFP_0787im_EP_0173_r_3__.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">Grâce à l’étude de la dernière photographie, il a été possible de remarquer un signe autographe en bas à droite du tirage. Ce signe, identifié par Vincent Guyot, a permis d’attribuer à Harris un ensemble de plaques autochromes anonymes, une plaque de projection et une plaque stéréoscopique. Ces vues, pour la plupart réalisées en 1924, figurent Versailles, l’Eure et l’Angleterre, mais aussi des compositions et natures mortes. Ce travail des autochromes vient s’ajouter aux différentes techniques que le photographe maitrisait, telle que le bromure d’argent. De plus il est prouvé grâce aux bulletins de décembre 1935 que Harris auraient exposé aux sociétaires des autochromes couleurs, tels ceux qui étaient cotés en tant qu’« anonyme ». À partir d’un ensemble de tirages d’exposition, cette étude aura ainsi permis d’identifier et d’élargir un fonds à la fois cohérent et hétérogène, révélateur d’une pratique photographique amateur pendant l’entre-deux-guerres.</p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">Kilian GUILLON</p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: center;"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/frSFP_0904im_A_0207_0001__.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /><span style="color:#808080;">Herbert W. HARRIS – Castle Rock, Lynton, England (october), autochrome, 9x12 cm, frSFP_0904im_A_0207</span></p>
<p align="justify" style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%"> </p>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" style="width:100%;">
<tbody>
<tr>
<td><font face="Helvetica, serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/frSFP_0900im_PP_2764_0012__.jpg" style="display:table" /></font></font></font></td>
<td><font face="Helvetica, serif"><font style="font-size:11pt"><font size="2"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2020/frSFP_0900im_PP_2764_0013__.jpg" style="display:table" /></font></font></font></td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-align: center;"><span style="color:#808080;">Herbert W. HARRIS – Scrub water, plaque de verre, 9x12 cm, frSFP_0900im_PP_2764</span></p>https://sfp.asso.fr/blog-collection/?post/2020/05/04/Fonds-Herbert-William-HARRIS#comment-formhttps://sfp.asso.fr/blog-collection/?feed/atom/comments/1481Fonds Alain COUVERTurn:md5:27640b6924654ef22d89b0871b760fdc2020-02-03T10:01:00+00:002021-11-22T14:46:50+00:00coll. SFPTraitement des fondscollectionstagestagiaire <p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_1142im_EP_0056_r_300dpi__m.jpg" style="margin: 0px auto; display: table; text-align: center;" />Alain COUVERT - M’Bark, c.1974, tirage gélatino-argentique, 30x40cm, frSFP_1142im_EP_0056</em></span></p>
<p> </p>
<p>Parmi un ensemble de tirages d’expositions des années 1930 à 1990 figurent les clichés d’Alain Couvert. Ce fonds témoigne de l’accroissement continuel de la collection, de sa richesse et sa diversité : ces épreuves ont été déposées à la suite d’expositions organisées par la société tout au long du XXe siècle.</p>
<p>Les<strong> 84 tirages d’Alain Couvert</strong>, majoritairement au format 30x40cm sont accompagnés d’un ensemble documentaire qui nous renseigne sur les activités de la SFP au milieu des années <strong>1970 </strong>et ses échanges avec les photographes. Sa correspondance avec Christiane Roger, ancienne Déléguée Générale de la SFP, des notes biographiques et la liste des épreuves étayée des conditions techniques de prises de vue donnent un aperçu extrêmement précis de la part prise par Alain Couvert dans l’organisation de son exposition à la <strong>Galerie Montalembert</strong> du 15 septembre au 15 octobre 1976.</p>
<p>Alain Couvert est né le 8 mars <strong>1931</strong>. À la fin de son service militaire en tant qu’officier réserviste dans les transmissions en 1951, il s’installe au <strong>Maroc </strong>à la région de Meknès.<br />
En 1965, il achète son premier Nikon, pour lui « une révélation :</p>
<blockquote>
<p>« De ce temps date le vrai début de ma passion pour la photo …la clarté de la visée réflexe et le pique du 50m/m m’enthousiasment. ».</p>
</blockquote>
<p>Il intègre le nouveau club <strong>Groupe des Amateurs Photographes (G.A.P.)</strong> de <strong>Meknès </strong>dont il devient directeur et expose aussi dans le cadre des manifestations organisées par la fédération<strong> C.E.P.A.M. (Comité d’Entente des Photographes Amateurs du Maroc)</strong>, un groupe d’amateurs du Maroc Oriental créé en 1969. Cette même année, sa femme ouvre un Studio d’Art :</p>
<blockquote>
<p>« le Studio était en même temps le lien de réunion de notre club et le clients devenaient rapidement des amis de plus en plus chevronnés ».</p>
</blockquote>
<p>Sa première exposition individuelle a lieu au<strong> Centre Culturel du Meknès en 1967</strong> et cinq ans plus tard il expose son œuvre à Fès afin de « montrer au public de la capitale intellectuelle du Royaume les oeuvres des photographes les plus connus du pays ».</p>
<p>En décembre 1971, il obtient le titre d’<strong>AFIAP</strong> (Artiste de la Fédération Internationale de l’Art Photographique).<br />
Il participe à la Biennale de la <strong>FIAP </strong>à Heidenheim en 1974 ainsi qu’à la <strong>Coupe du Monde</strong> de 1973 et 1974 avec ses deux photographies <em>M’Bark</em> et <em>Femme noire d’Erfoud</em>.<br />
En 1976, il s’ouvre à<strong> la photographie en couleurs </strong>et « principalement la nature avec filtres souvent ».</p>
<p>Dans le numéro de décembre 1966 (p. 485-486) de <strong>Photo-Revue</strong>, le photographe <strong>Maurice Bernard</strong> commente l’œuvre d’Alain Couvert. Il se concentre sur quatre photos. Pour<em> Vers le salut</em>, il exprime son enthousiasme en félicitant son collègue sur <strong>« le charme, le mystère … la beauté de cette image. »</strong> ainsi que sur les choix d’éclairage. Il souligne la dextérité de Couvert dans la construction de la composition de <em>Sophie</em>. Par contre, il n’hésite pas à évoquer les faiblesses techniques qu’il perçoit sur deux autres photographies.</p>
<p>Le fonds d’Alain Couvert attire l’attention très rapidement pour sa qualité esthétique. Les titres jouent un rôle primordial dans sa production photographique et l’on voit assez souvent qu’il s’amuse avec l’élément de surprise et l’inattendu. Son regard sur le quotidien, ses portraits et ses prises de vue de la nature témoignent de l’importance et de la diversité de son oeuvre, exposée au niveau international dans les années 1960-1970.</p>
<p><em>Evangelia Konstantakou</em></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_1142im_EP_0040_r_300dpi__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /><span style="color:#999999;"><em>Alain Couvert, Vers le salut, c.1966, tirage gélatino-argentique, 30 x 40 cm, FRSFP_1142_EP_0040</em></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_1142im_EP_0069_r_300dpi__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" />Alain Couvert, Planète inconnue, c. 1971, tirage gélatino-argentique, 30 x 40 cm, FRSFP_1142_EP_0069</em></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_1142im_EP_0053_r_300dpi__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" />Alain Couvert, Soleil d’Ifrane, c. 1968, tirage gélatino-argentique, 30 x 40 cm, FRSFP_1142_EP_0053</em></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_1142im_EP_0036_r_300dpi__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" />Alain Couvert, Surface sensible, c.1973, tirage gélatino-argentique, 30 x 40 cm, FRSFP_1142_EP_0036</em></span></p>
<p> </p>Les excursions d'un architecte et photographe amateururn:md5:ee3e9be840b4d471e8ecd455df25f2432019-07-25T08:00:00+02:002021-11-22T15:50:36+01:00coll. SFPTraitement des fondscollectiongilibertplaques de verreseapstagestagiaire <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;"><u>Inventaire de la collection Albert Gilibert</u> :</p>
<p style="text-align: justify;"> Albert Simon Gilibert est un photographe amateur né le 30 mai 1847 et mort le 9 mars 1924. Après des études d’architecture à l’École Impériale des Beaux-Arts, Gilibert commence une carrière d’architecte. Dès 1897, il devient membre de la <em><strong>S</strong>ociété d’<strong>E</strong>xcursion des <strong>A</strong>mateurs de<strong> P</strong>hotographie (SEAP)</em> qui regroupe des amateurs effectuant de nombreuses excursions et conférences. Albert Gilibert adhère aussi au<em> Photo-Club de Paris</em> en 1899 et à la <em><strong>S</strong>ociété <strong>F</strong>rançaise de <strong>P</strong>hotographie</em> en 1906 où il reste jusqu’à sa mort en 1924.</p>
<p style="text-align: justify;">Une grande partie des clichés du photographe est aujourd’hui conservée à la <em>SFP </em>grâce au legs effectué par sa femme en juillet 1926.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce fonds de 3256 plaques de verre négatives et positives détaille les différentes excursions qu’il réalise en compagnie de membres de la <em>SEAP </em>en <strong>France</strong> et en Europe du Nord (<strong>Belgique</strong> et <strong>Pays-Bas</strong>) entre 1897 et 1920.</p>
<p style="text-align: justify;">La collection comporte de nombreuses photographies de paysages, de monuments, de scènes de rue, de défilés et coutumes régionaux et témoigne aussi de métiers disparus comme en atteste ses séries de photographies sur les charrons et les saulniers.</p>
<p><span style="color:#999999;">Sara PÉRILLAT</span></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_0805im_PN_0917__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /><span style="color:#999999;"><em>Charrons à Château-Landon en Seine-et-Marne, [1897-1920] négatif sur verre au gélatino-bromure d'argent, 8 x 9 cm, (FRSFP_0850_PN_917, boite n°4)</em></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_0805im_PN_0205__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /><span style="color:#999999;"><em>Tournage d'une scène de "La Passion (La Vie du Christ" d'Alice Guy, [1906], négatif sur verre au gélatino-bromure d'argent, 6 x 9 cm, (FRSFP_0850_PN_205, boite n°1)</em></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_0805im_PN_0889__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" />Groupe d'excursionnistes posant devant une voiture (à Elancy?), [1908-1912], négatif sur verre au gélatino-bromure d'argent, 6,5 x 9 cm, (FRSFP_0850_PN_889, boite n°3)</em></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_0805im_PN_1071__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" />Fort de Fréfossé et falaise d'Aval à Étretat, [avant 1912], négatif sur verre au gélatino-bromure d'argent, 8 x 9 cm, (FRSFP_0850_PN_1071, boite n°4)</em></span></p>Les voyages d'Eugène SUEURurn:md5:daa5d7dd9b57cdd89af8dc54eab5e97e2019-01-14T16:04:00+00:002021-11-22T14:49:17+00:00coll. SFPTraitement des fondschinecollectionindesplaques de verrestagestagiairesueur <p style="text-align: justify;"> <u>Inventaire de la collection Eugène SUEUR</u></p>
<p style="text-align: justify;"> Eugène SUEUR (20 juillet 1844 - 20 août 1924) est un photographe amateur, membre de la <em>Société d'excursions des amateurs de photographie</em> (SEAP) entre 1896 et 1924. Cette collection comporte des vues de ses divers voyages à travers le monde, qu’il effectua entre 1900 et 1919.</p>
<p style="text-align: justify;"> Ce fonds de plaques de verre positives et négatives retrace son itinéraire en <strong>Europe </strong>(Italie, Portugal, Espagne, Pologne, Grèce, Suisse, Autriche, Hongrie, France), en <strong>Amérique </strong>(États-Unis, Hawaï, Canada), en <strong>Afrique </strong>(Djibouti, Maroc, Égypte, Palestine) et en <strong>Asie </strong>(Indes, Indonésie, Chine, Ceylan, Japon, Russie).</p>
<p style="text-align: justify;"> La collection comporte des photographies de monuments, de paysages, de scènes de rue, de fêtes locales ou religieuses, ainsi que des portraits d’habitants montrant la diversité culturelle des pays qu’il visite.</p>
<p><span style="color:#999999;">Émilie PEYROULET</span></p>
<p style="text-align: center;"><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_1030im_PN_0023_72dpi_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /><span style="color:#999999;"><em>Eugène Sueur et un homme dans des chaises à porteurs (Chine) (FRSFP_1030_PN_123, boite n°8)</em></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p><em><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_0812im_PN_0576_72dpi_m.jpg" style="margin: 0px auto; display: table; text-align: center;" /></em></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em>Trois prêtres sikhs (Indes) (FRSFP_0812_PN_0576, boite n°5)</em></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p><em><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_0812im_PN_0598_72dpi_m.jpg" style="margin: 0px auto; display: table; text-align: center;" /></em></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em>Trois serviteurs du Great Nothern Hotel (Indes) (FRSFP_0812_PN_0598, boite n°5)</em></span></p>
<p> </p>
<p><img alt="" class="media" src="https://sfp.asso.fr/blog-collection/public/2019/.frSFP_1030im_PN_0076_72dpi_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#999999;"><em>Ascension du Papandayan sur deux chaises à porteurs (Ile de Java) (FRSFP_1030_PN_076, boite n°8)</em></span></p>
<p style="text-align: center;"> </p>Massacre de têtes de moutonsurn:md5:29169f839d84e444b491e81f7d5482802013-11-25T18:28:00+01:002014-05-04T16:34:12+02:00Luce LEBARTImages plaisirhalles de parisSFPstagiaire<p>A peine arrivée à la SFP, notre nouvelle stagiaire Marion Duhamel se retrouve propulsée au coeur de l’atelier de cassage de têtes de moutons des Halles centrales de Paris. En deuxième année de bac pro photo à l’Ecole des techniques de l’image au CE3P d’ Ivry-sur Seine) Marion nous aide depuis ce matin à nettoyer, conditionner et classer un fonds de plaques de verres récemment retrouvés dans des recoins obscurs de nos réserves aux normes les plus strictes</p> <a href="http://www.flickr.com/photos/sfp_collections/11052322614/" title="Marion Duhamel, nouvelle stagiaire sur les collections de la SFP / hivers 2013 de SFP collections, sur Flickr"><img src="http://farm4.staticflickr.com/3826/11052322614_02c8b17e1b_z.jpg" alt="Marion Duhamel, nouvelle stagiaire sur les collections de la SFP / hivers 2013" height="359" width="640" /></a>
<a href="http://www.flickr.com/photos/sfp_collections/11052660524/" title="PETITOT_Halles centrales, sous sol, atelier de cassage de têtes de moutons, collection SFP, Paris de SFP collections, sur Flickr"><img src="http://farm6.staticflickr.com/5519/11052660524_a0738bc2d6_z.jpg" alt="PETITOT_Halles centrales, sous sol, atelier de cassage de têtes de moutons, collection SFP, Paris" height="619" width="640" /></a>
<a href="http://www.flickr.com/photos/sfp_collections/11052359763/" title="Marion Duhamel, nouvelle stagiaire sur les collections de la SFP / hivers 2013 de SFP collections, sur Flickr"><img src="http://farm8.staticflickr.com/7383/11052359763_a98b103b23_z.jpg" alt="Marion Duhamel, nouvelle stagiaire sur les collections de la SFP / hivers 2013" height="359" width="640" /></a>